LA LIGNE VERTE

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5 ans après Les évadés, Frank Darabont adaptait un autre roman de Stephen King, encore situé en prison. Cette fois, l'action a lieu plus précisément dans le couloir de la mort, appelé ligne verte à cause de la couleur du carrelage. Il y observe la relation entre deux de ses occupants : d'un côté, le gardien interprété par Tom Hanks, responsable de cette partie de la prison, et de l'autre, un condamné à mort accusé du meurtre de deux petites filles.

En fait, c'est un géant très doux, sensible et mystérieux, et plus le temps passe, plus sa culpabilité est remise en question. Comme dans Les évadés, Darabont trouve le rythme adéquat pour installer l'atmosphère et développer les personnages, certains d'entre eux se révélant extrêmement déplaisants.

L'histoire, qui s'étend sur des années, est racontée en flash-back, ce qui n'empêche pas la tension de grimper jusqu'à la conclusion. Le temps est si bien géré que malgré une durée de presque de trois heures, il n'y a pas une minute de trop.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DES SOURIS ET DES HOMMES (Un autre personnage de géant innocent est accompagné par quelqu'un qui cherche à le protéger.) ou encore LUKE LA MAIN FROIDE (Pour la description de la vie en pénitencier, et les rapports entre gardiens et prisonniers.).

En 1994, Tom Hanks avait été pressenti pour jouer le prisonnier Andy Dufesne dans Les évadés, mais il a été obligé de décliner parce qu'il était engagé sur Forrest Gump. Pour se rattraper, il a donc accepté de jouer le rôle du gardien de prison Paul Edgecomb dans La ligne verte. Le réalisateur Frank Darabont y adapte une nouvelle fois un roman de Stephen King, lequel, après avoir suivi le tournage de près, a déclaré que c'était l'adaptation la plus fidèle de tous ses livres. A l'origine, Stephen King a écrit son livre en plusieurs volumes, et la légende dit que c'est pour empêcher ses lecteurs de faire comme sa mère, qui sautait les pages pour connaître la fin, ce qui énervait copieusement l'écrivain. En publiant La ligne verte par épisodes de 100 pages entre mars et août 1996, il a donc obligé ses lecteurs à attendre le dernier livre pour connaître le dénouement. Chacun des tomes avait sa propre conclusion, mais King lui-même ne savait pas à l'avance comment toute l'histoire allait finir.

Michael Clarke Duncan, qui joue le rôle du mystérieux John Coffey, était déjà grand au naturel, mais le cinéaste a cherché à le rendre encore plus imposant. Lorsque l'acteur devait se trouver face à David Morse qui est de la même taille que lui, ou James Cromwell qui mesure 5 centimètres de plus, il était filmé selon des angles étudiés pour donner l'impression qu'il dominait ses partenaires.  

Pour jouer le rôle de Percy, le gardien immature et sadique, le cinéaste a fait appel à Doug Hutchinson, qui avait 39 ans à l'époque, mais en paraissait beaucoup moins. Dans le roman, le personnage a seulement 21 ans. La costumière avait trouvé pour l'acteur une paire de chaussures qui grinçaient fortement, un détail de plus pour le rendre odieux. A sa sortie, le film a franchi la barre des 100 millions de $ de recettes au box-office américain. C'était la première fois que l'adaptation d'un roman de Stephen King réalisait un tel score, et il faudra attendre 2017 avec « Ça » pour dépasser ce record.

Ce film réalisé en 2000 par Frank Darabont, le réalisateur des Evadés (avec Morgan Freeman et Tim Robbins) est l’adaptation d’un roman du mondialement connu Stephen King. Ce film met en lumière Michael Clarke Duncan, un géant de 2,10m pour 165kg qui recevra notamment ...

Tout comme sa précédente réalisation, il m’est difficile de porter un jugement tout à fait objectif sur ce film de Darabont tant je l’ai visionné un nombre incalculable de fois depuis 15 ans. Ce film à la réalisation classique, là encore adapté d’une nouvelle de ...

En 1935, Paul Edgecombe (Tom Hanks, absolument magistral) est gardien dans un pénitencier de Louisiane. Un jour, un colosse noir, John Coffey (Michael Clarke Duncan, parfait), accusé d’avoir violé et tué deux fillettes, se fait enfermer dans son bloc. Mais ce prisonnier n’est ...