LA GRANDE COURSE AUTOUR DU MONDE

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Aujourd’hui, pour relier New York et Paris, c’est une histoire de 8h en avion… Mais en 1908, bien avant que nos Airbus et autres Boeing ne nous simplifient considérablement la tâche, il n’existait que de modestes aéroplanes incapables de traverser l’Atlantique, ou le bon vieux bateau, synonyme de longs jours en mer…

Blake Edwards lui a imaginé une autre solution : la voiture ! Dans cette Grande course autour du monde que vous allez découvrir, il propose un rallye complètement fou entre l’Empire State Building et la tour Eiffel, via l’Alaska, la Sibérie et une bonne partie de l’Europe. Ce film de 1965 est une pure fantaisie automobile, de celles qui mettent le turbo sur le casting : Tony Curtis, Jack Lemmon, Nathalie Wood ou Peter Falk vont en effet s’aligner au départ dans quelques instants.

Au programme : 2h30 de comédie et d’aventures car, vous vous en doutez, plus la route est longue, plus elle est semée d’embûches et de mauvais coups ! Alors un bon conseil : accrochez-vous !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS (Du dépaysement, de l'aventure, des stars, de l'action et beaucoup d'humour : les deux films n'ont que quelques années d'écart mais, partagent le même goût pour la surenchère et un rythme de folie !) ou encore FAST AND FURIOUS (Au volant, tous les coups sont permis, surtout les plus vicieux ! Dans ces deux films, les héros ne reculent devant aucune chausse-trape pour triompher...).

Le grand Leslie et Fatalitas : avouez que Tony Curtis et Jack Lemmon forment un redoutable tandem de comédie. Duo éprouvé car en 1959, soit six années avant « La grande course autour du monde » de Blake Edwards, un autre roi de la comédie américaine avait déjà eu l’idée de les réunir : Billy Wilder dans « Certains l’aiment chaud ». Vous n’avez sans doute pas oublié l’extraordinaire numéro des deux acteurs, grimés en femmes pour échapper à la mafia et se retrouvant au milieu d’un orchestre de filles animé par Marilyn Monroe !

En 1965 donc, rebelote mais cette fois devant la caméra de Blake Edwards. Ce maître du rire en cascades a régné presque sans partage sur Hollywood des années 60 à 80, alignant une série de triomphes publics et de succès critiques impressionnants. On peut citer Diamants sur canapé en 1961, La party en 68 ou Victor/Victoria en 1982 mais c’est évidemment grâce à la série des films « La panthère rose » que le cinéaste a marqué  l’histoire du 7e art. Il signera à lui-seul huit des films de la saga, pas tous réussis ou du meilleur goût mais dont certains touchent au génie comique, portés par l’irremplaçable inspecteur Clouzeau, incarné par Peter Sellers. Dans La grande course autour du monde que vous venez de voir, l’idée maîtresse est évidemment de multiplier les décors exotiques et les rebondissements, tout au long des 180 minutes de pellicule.

Blake Edwarde, nous offre avec The Great Race une pépite d’un peu plus de 2h30. Une comédie d’aventure dont le rythme ne se relâche pas un instant, le tout dans un esprit cartoonesque.L’histoire reflète le charme des années 1900 qui voient une profusion d’inventions ...

La Grande Course autour du Monde est une petite merveille burlesque et familiale concoctée par le génie qu'était Blake Edwards et qui réjouit encore aujourd'hui par sa bonne humeur, sa mécanique impeccable (scénaristique ou des voitures), ses références multiples et son ...

Mon titre de critique fait référence à Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines, sauf que là, il n'est plus question d'avions mais d'autos aux temps héroïques des pionniers, mais les 2 films sont très similaires dans leur fonctionnement, leur contexte ...