L'AFFAIRE COLLECTIVE

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Le 30 octobre 2015 restera comme une marque tragique et indélébile dans l’histoire de la Roumanie, pays qui pourtant en a vu bien d’autres en la matière... Ce soir-là, un terrible incendie se déclare dans une des boîtes de nuit les plus célèbres de Bucarest, le Colectiv Club... 64 personnes vont y trouver la mort et 150 autres en ressortiront blessées. 

Une tragédie qui bouleverse le pays mais qui met aussi alors en lumière les failles et la corruption abyssales du système de santé roumain puisque nombre de victimes sont mortes à l’hôpital des suites de leurs blessures certes mais aussi de soins inadaptés... 

Le documentaire que vous allez voir suit le travail de lanceurs d’alerte et de journalistes qui ont décidé d’aller au bout de ce dossier noir. Leur travail exemplaire a permis de mettre un jour un terrible scandale d’état et a fait trembler l’édifice du pouvoir en place... Une œuvre forte, sélectionnée à l’Oscar du meilleur film étranger en 2021...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver AFTERSHOCK (Quand une soirée en boîte de nuit vire au cauchemar... Tremblement de terre ou incendie, le tragique résultat est le même...) ou encore 4 MOIS 3 SEMAINES 2 JOURS (Le cinéma roumain contemporain ose s'aventurer dans les méandres de la société de ce pays toujours gangrénée par les restes de l'époque communiste. Le délabrement du système de santé y est endémique...).

Bon, cessons de nous mentir : le cinéma aime explorer les tragédies bien réelles survenues à travers le temps et nous, en retour, adorons aller voir ces films à grand spectacle. Dans le cas de « L’affaire collective », il s’agit d’un travail documentaire, basé sur une catastrophe avérée. Dans ce registre, depuis quelques décennies, nous avons pu découvrir des œuvres militantes démontrant les méfaits de l’espèce humaines sur l’environnement. « Une vérité qui dérange » d’Al Gore, « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent, « Home » de Yann Arthus-Bertrand, « Un jour sur Terre » d’Alastair Fothergill et Mark Linfield ou « Océans » de Jacques Perrin dressent le constat accablant de notre travail de destruction massive, tout en célébrant la beauté de qui demeure et en proposant aussi des solutions... 

Mais la fiction s’est également emparée de ces grands cataclysmes qui ont illustré les premières pages au fil des siècles... « World Trade Center » d’Oliver Stone et « Vol 93 » de Paul Greengrass revenaient ainsi dès l’année 2006 sur les terribles attentats ayant touché New York et les Etats Unis en septembre 2001... Une sorte de psychothérapie par l’image suite à un traumatisme qui a changé à jamais la société américaine en lui faisant prendre conscience de sa vulnérabilité... Les transports sont évidemment source de drame réguliers et dans ce registre, le naufrage du Titanic reste un cas d’école... James Cameron en 1997 mais aussi Jean Negulesco en 1953 en ont tiré des histoires à sensation au cœur desquelles l’épisode du navire sombrant dans les eaux glacées est un sommet... En 1975, « L’odyssée du Hindenburg » de Robert Wise relatait lui le crash du Zeppelin allemand symbole du IIIe Reich en 1937 lors de son voyage vers l’Amérique... 

N’oublions pas les catastrophes naturelles : « The impossible » de J.A Bayona parle du tsunami de 2004 en Thaïlande, « San Francisco » de W.S Van Dyke évoque le séïsme de 1906 et « Les derniers jours de Pompei » de Mario Bonnard et Sergio Leone en 1960 revient sur l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère...

Après un tragique incendie au Colectiv Club, discothèque de Bucarest, le 30 octobre 2015, de nombreuses victimes meurent dans les hôpitaux des suites de blessures qui n’auraient pas dû mettre leur vie en danger. L'enquête commence dans un magazine sportif (sic) et va révéler ...

L’Affaire Collective, rappelle le nom du club de Bucarest, Colectiv, où s’est déclaré en 2015 un incendie faisant 27 morts ; auxquelles s’ajoutèrent 37 personnes hospitalisées victimes du manque de soins appropriés et corrects, de l'incompétence de médecins aux ...

Le point de départ du documentaire est l’incendie de la discothèque « Colectiv » à Bucarest le 30 octobre 2015. En l’absence d’issues de secours, il y a eu 27 morts et 186 blessés. 37 personnes sont mortes après à l’hôpital, suite à l’infection nosocomiale (bacille ...