WOLVERINE : LE COMBAT DE L'IMMORTEL

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L’un des personnages le plus emblématique de l’univers des X-Men, est au centre de cet épisode qui a le Japon pour décor. Le personnage qu’interprète une nouvelle fois Hugh Jackman va s’y frotter sans l’aide des X-Men, à la pègre locale et en particulier au Samouraï d'argent, l'un de ses adversaires les plus menaçants. Une bataille à la vie à la mort, vous vous en doutez, sinon à quoi ça servirait qu’un superhéros se décarcasse !

L’intérêt de l’intrigue réside dans le fait que pour la première fois Wolverine va se montrer vulnérable et qu’il va voir son immortalité contestée, mise à mal, obligé vous le verrez de dépasser ses limites émotionnelles autant que physiques. Cependant, vous pouvez compter sur Hugh Jackman pour imposer sa griffe. C’était la sixième fois que l’acteur canadien jouait de ses muscles acérés dans un film inspiré de l’univers Marvel. Il deviendrait Wolverine trois fois encore par la suite.

Wolverine est né en 1974 de l’imagination de Frank Miller et de Chris Claremont. Sa première apparition a lieu cette année-là, à la fin d’une aventure de L’incroyable Hulk. Le long métrage de James Mangold tire son inspiration d'un comic-book postérieur dans lequel les auteurs rendent le personnage plus complexe et moins exclusivement belliqueux dans un récit qui avait le Japon pour décor. Wolverine y dévoilait sa nature de samouraï frustré et un profil de solitaire après la dissolution des X-Men qui l’a laissé orphelin. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver X-MEN (2000) (Premier d'une longue série dans lequel apparaît pour la première fois Wolverine) ou encore LOGAN (Même réalisateur, même acteur au service du personnage de Wolverine, redevenu un homme presque "ordinaire".).

Pour construire leur récit, le réalisateur James Mangold et ses scénaristes Scott Frank et Mark Bomback ont emprunté à la grammaire du western et du film de samouraï “dans laquelle nous avons inséré une personnage de comic, explique le réalisateur. Wolverine est une sorte de ronin, un samouraï qui n’a plus de maître à servir, un guerrier sans but, sans cause”.

A la caméra, James Mangold prouvait ici sa capacité à surfer entre des genres très différents. Car qu’ont de commun en effet Copland, un drame écrit pour Sylvester Stallone, Une vie volée, un thriller psy avec Angelina Jolie, ou encore Kate et Leopold, une comédie romantique pour le couple Meg Ryan et Hugh Jackman ? Rien, sinon un talent pour tenir ses récits avec la tension requise.

En 2005, c’est également comme auteur qu’il s’illustre avec son biopic sur Johnny Cash, l’excellent Walk The Line pour lequel Reese Witherspoon remporte l’Oscar. Depuis, il s’est également illustré dans le western avec le très recommandable remake de 3h10 pour Yuma. En 2013, ce n’est que par accident qu’il se voit proposer de diriger le film que vous venez de voir, après le désistement de Darren Aronofsky et sur recommandation de Hugh Jackman. Les deux hommes refaisaient équipe pour Logan, sorti en 2017, nouvelle déclinaison de l’univers de Wolverine. 

La dernière partition de James Mangold, "LOGAN" est sans conteste la volonté d'offrir au mutant griffu une fin de règne à celui qui fut le point de vue principal, le lien indéfectible de la saga X-men. Le premier volet de la franchise sorti en 2000 et ce dernier spin off bouclent ...

Malgré la présence de James Mangold au poste de metteur en scène, on ne peut pas dire que cette seconde aventure en solo du mutant griffu le plus badass à l'ouest du Mississippi donnait envie, le spectateur ayant encore la rétine douloureuse après un premier épisode catastrophique ...

Après un premier spin-off plus ou moins mitigé, on retrouve Wolverine sous la houlette de James Mangold qui nous emmène quelques années après les événements de l'exécrable L'affrontement final pour suivre un Logan qui va se retrouver au Japon face à un ancien officier ...