VITA & VIRGINIA

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D’après les Rita Mitsouko, les histoires d’amour finissent mal en général. Mais elles font de beaux films. D’autant plus quand ils sont inspirés par la réalité, comme c’est le cas de Vita et Virginia de Chanya Button, qui retrace la relation entre Vita Sackville-West et Virginia Woolf.

La première est une aristocrate mondaine, la deuxième une femme de lettres révolutionnaire. Quand les chemins de ses deux femmes mariées se croisent en 1922, l'irrésistible Vita jette son dévolu sur la brillante et fragile Virginia. La fascination que Virginia ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie d’artiste et le faste de l'excentrique aristocrate donneront naissance à "Orlando", une de ses œuvres maîtresses…

Dans le rôle de Virginia Woolf, Elizabeth Debicki vue dans Les gardiens de la galaxie ou Les veuves. Gemma Arterton, l’héroïne de Tamara Drewe ou de Gemma Bovery, est Vita. Et l’on retrouve avec elles la grande Isabella Rossellini dans le rôle de Lady Sackville. Un trio gagnant.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ORLANDO (Un film adapté du roman de Virginia Woolf) ou encore THE HOURS (Nicole Kidman interprète Virginia Woolf).

Ce n’est pas la première fois que Virginia Woolf est personnifiée au cinéma. Dans The hours de Stephen Daldry, elle était interprétée par Nicole Kidman. Et ce avec tellement de brio que l’actrice (et son faux nez) a remporté l’Oscar…

Mais Virginia Woolf n’est pas la seule romancière à avoir inspiré des films : Les sœurs Brontë, Charlotte Emily et Anne, toutes les trois écrivains, ont été filmées par André Téchiné sous les traits respectifs de Marie-France Pisier, Isabelle Adjani et Isabelle Huppert.

Jane Austen, souvent adaptée au cinéma comme pour Raisons et sentiments ou Orgueil et préjugés, a elle aussi eu son biopic sous le titre de Jane avec Anne Hathaway dans le rôle. Plus récemment, on a vu Mary Shelley, l’auteur de Frankenstein, personnifiée par Elle Fanning, Colette par Keira Knightley ou Beatrix Potter par Renée Zellweger dans Miss Potter.

J'ai failli m'enfuir de la salle en courant quand après seulement 30 petites minutes, je me suis aperçu que les lettres de chacune prenaient bien trop d'importance dans ce qui doit rester du cinéma. Un Mars (une clope) et ça repart, et heureusement ça ne s'arrête pas là. ...

Plusieurs choses intéressantes et stimulantes, dans ce film qui n'est certes pas majeur, mais assurément soigné, en témoignent certaines images particulièrement réussies, baignées de lumières caressantes. La première, c'est le portrait d'une société anglaise intellectuelle ...