VERTICAL LIMIT

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Accrochez-vous ! C’était le slogan de Cliffhanger, ce thriller dans lequel Sylverster Stallone jouait les alpinistes luttant contre une bande de tueurs. Huit ans plus tard, le succès de ce film d’action montagnard aidant, Vertical Limit débarque sur les écrans. Cette fois l’histoire est différente, mais le trauma des personnages est le même. En l’occurrence, Peter Garrett a dû sacrifier la vie de son père pour sauver celle de sa sœur Annie lors d’un accident d’alpinisme. Trois ans plus tard, ils se retrouvent au pied du K2, l’un des plus haut sommet du monde. Suite à une avalanche, la jeune femme et les deux alpinistes qui l’accompagnent tombent dans une crevasse à près de 8000 mètres d’altitude et se retrouvent prisonniers. Seuls Peter peut lui venir en aide.

Et s’ensuit une haletante course contre la montre, dans la neige, la glace et le vent, mise en scène par Martin Campbell, l’homme qui redonné un coup de fouet à James Bond avec GoldenEye et Pierce Brosnan, à Zorro avec Le masque de Zorro et encore à James Bond avec Casino Royale, cette fois avec Daniel Craig ! Autant dire, un des meilleurs réalisateur de film d’action en exercice. Autant dire que si Chris O’Donnell, Robin Tunney ou Scott Glenn, les acteurs de Vertical Limit, sont souvent à bout de souffle dans ce film, c’est tout simplement parce qu’il ne leur laisse pas le temps de respirer. A moins que ce ne soit l’altitude…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CLIFFHANGER ou encore ENDIABLÉ .

Il est temps maintenant de retirer les crampons et de s’attarder sur le casting de Vertical Limit. D’autant qu’on ne peut pas dire que ce film leur ait spécialement porté chance. A commencer par le premier de cordée : Chris O’Donnell. Après des débuts remarqués face à Al Pacino dans Le temps d’un week-end, remake du célèbre Parfum de femmes par le réalisteur de Midnight Run, Martin Brest, il a ensuite enfilé le costume de Robin dans les deux Batman réalisés par Joel Schumacher. Il est donc au sommet de sa gloire quand il tourne Vertical Limit. Malheureusement pour lui, l’échec relatif du film va le reléguer à la télévision dans des rôles plus ou moins récurrents. Idem pour Stuart Wilson qui joue le père du héros, et que l’on avait déjà vu dans deux films de Martin Campbell, Absolum 2022 et Le masque de Zorro, ou encore dans The Rock, Ennemi d’état ou La jeune fille et la mort de Roman Polanski. Quand à Robin Tunney, qui joue Annie, la sœur du héros, elle passe régulièrement du petit au grand écran, mais son plus grand film ces dernières années reste Zodiac de David Fincher.

Pas de problème d’ascension ou de chute en revanche pour Ed Viesturs, puisque cet alpiniste professionnel joue son propre rôle dans Vertical Limit, en plus de celui de conseiller.

Pour autant, les acteurs n’ont pas eu à grimper de vraies montagnes, une partie des séquences ayant été tournées dans un studio réfrigéré de 2000 m² installé en Nouvelle Zélande, patrie de Martin Campbell et de l’acteur Temuera Morrison, également à l’affiche de Vertical Limit et revu depuis dans Star Wars, l’attaque des clones, où il joue le role de Jango Fett. Finalement, grâce à son jet pack, c’est le seul qui ait décollé !

Je ne m’explique pas un tel bashing sur ce film, certes beaucoup de poncifs du survival en milieu hostile sont réutilisés mais rien de plus normal pour un film de « genre ». Mieux vaut une bonne recette qui a fait ses preuves plutôt que des expérimentations ambitieuses ...

La scène d'ouverture avec Stuart Wilson met tout de suite dans l'ambiance, on sait qu'on va passer 2h dans l'angoisse bien dosée. Je n'ai jamais été déçu d'un film de Martin Campbell, il ne réalise que des bons films (GoldenEye, le Masque de Zorro, ...

Regarder ce film signé par le même réalisateur de l'excellent Le masque de Zorro et l'inoubliable Goldeneye, c'est comme visionner le long-métrage Cliffhanger de Renny Harlin. Le cinéaste Martin Campbell applique exactement la même formule environnementale que celle ...