VENDETTA

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Le film de Jared Cohn aurait aussi pu s’intituler « Œil pour œil, dent pour dent », « Tu ne perds rien pour attendre » ou encore « T’as intérêt à protéger tes arrières mec car je ne vais pas te louper si j’en ai l’occasion ». Cette dernière proposition certes un peu longue mais pourtant remarquable ayant été retoquée, c’est donc « Vendetta » qui fut choisi...  

Voici l’histoire tragique de William Duncan, ancien marine et papa comblé d’une jeune fille de 16 ans dont la vie s’écroule quand cette dernière est abattue par deux frères truands. Un acte de vengeance orchestré par le père des deux meurtriers... William va alors traquer les tueurs et le commanditaire, pour assouvir une implacable vengeance.  

À l’affiche de ce thriller efficace, Clive Standen (révélé par les séries « Doctor Who », « Robin des bois » et « Taken »), Bruce Willis et même Mike Tyson. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE PLEDGE (Quand des enfants sont victimes de violences, que l'on soit père ou policier, la traque des assassins impunis peut devenir vitale...) ou encore TAKEN (Méfiez-vous de la colère et de la douleur d'un père de famille dont l'enfant à été la victime de méchants...).

« Vendetta » est l’un des derniers films tournés par Bruce Willis encore à découvrir. Il en reste en fait encore une bonne quinzaine au total, tant le comédien a tenu à honorer de multiples contrats pour parer financièrement à ce qu’il savait inéluctable. En 2021, face à la progression de la maladie, ses proches révèlent que la star est atteinte d’aphasie. Un syndrome qui attaque directement le système nerveux central et cause d’irrémédiables troubles de la parole, de la mémoire et conduit généralement à une forme de démence. 

L’annonce de cette pathologie et du retrait de Bruce Willis des plateaux de cinéma met, de fait, un terme à une carrière exceptionnelle qui en fait l’un des dix acteurs les plus rentables de l’Histoire du cinéma. Révélé sur scène à Broadway dans les années 70, il accède au succès grâce à la télévision au milieu de la décennie suivante avec la série « Clair de lune » aux côtés de Cybill Shepherd. Cinq saisons durant, cette histoire basée sur le couple improbable d’une ex-mannequin et d’un détective privé va faire les beaux jours des petits écrans. Bruce Willis profite de cette notoriété pour s’imposer enfin sur le grand, chose faite en 1988 avec « Piège de cristal », premier volet d’une saga « Die hard » qui comptera cinq épisodes jusqu’en 2013.  

Le carton planétaire du premier film, qui perpétue et renouvelle avec bonheur le principe du film d’action spectaculaire mêlé à l’humour trash, permet au comédien d’enchainer les projets les plus courus et les hits au box-office, alternant les énormes machines commerciales et parfois des productions d’auteur rencontrant elles aussi le public... « Hudson Hawke », « Le dernier samaritain », « La mort vous va si bien », « Pulp fiction », « L’armée des douze singes », « Le cinquième élément », « Armageddon », « Sixième sens » ou « Incassable » : jusqu’au début des années 2000, sa filmographie est impressionnante.