UNE HISTOIRE ITALIENNE en VOD
- De
- 2008
- 150 mn
- Drame
- Italie | France
- Tous publics
1 MIN AVANT
Cinéaste italien passionné par le passé de son pays, Marco Tullio Giordana, avec son film « Une histoire italienne » s’est intéressé aux années noires du fascisme mussolinien. Il le fait en retraçant la destinée bien réelle d’un couple d’acteurs, Osvaldo Valenti que joue Luca Zingaretti, et Luisa Ferida incarnée par Monica Bellucci. Sur grand écran, ils furent les stars du cinéma typique des années Mussolini dit des « téléphones blancs » autrement dit des histoires sentimentales entre mélo et eau-de-rose et qui remplissaient alors les salles obscures. Avec pour ces deux acteurs, la particularité de n’y incarner que des personnages de femme perdue et sans âme pour l’une et de voyou séduisant et sans scrupules pour l’autre.
Mais le film ne s’en tient évidemment pas à ces années glorieuses durant lesquelles Valenti et Ferida défrayent aussi la chronique par leurs mœurs privées qui font la une des gazettes à scandales et choquent la petite bourgeoisie italienne. Drogue, sexe et scandales en tous genres sont au programme. Toutefois, les soubresauts de l’histoire italienne, avec notamment l’instauration de la République de Salo, soit l’apogée du fascisme italien, se chargent de brouiller les cartes jusqu’au moment où les victimes d’hier finissent par l’emporter.
On se gardera bien cependant de voir dans ce film une stricte leçon d’histoire et une biographie scrupuleuse du couple de deux acteurs à scandale. Le cinéaste revendique lui-même « le droit à la fantaisie », selon sa propre expression. Il ne s’agit donc pas d’une enquête mais d’un film de fiction inspiré par des événements et des personnages réels. Le cinéaste s’est donc permis d’inventer, de synthétiser, de couper, d’ajouter et d’inventer comme il l’a lui même indiqué lors de la sortie du film.
Dans le même genre vous pouvez trouver UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE (L'histoire racontée par Scola est à rebours de l'univers montré ici mais dans le même contexte historique du fascisme mussolinien.) ou encore SALO OU LES 120 JOURNÉES DE SODOME (Le film de Pasolini est un tableau au vitriol, quoique fantasmatique, des derniers moments de la dictature de Mussolini.).