THE TWO FACES OF JANUARY

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Après avoir écrit des scénarios prestigieux comme Drive, Hossein Amini a voulu passer derrière la caméra, et pour commencer, il a choisi d’adapter un roman de Patricia Highsmith. Hitchcock avait été un des premiers à baliser le terrain, et Amini joue sur du velours en exploitant le thème de la duplicité, avec tout ce que ça implique de faux semblants, de dépendance et de trahisons.

L’histoire ressemble à un ménage à trois qui se transforme en relation d’amour/haine entre deux hommes, d’abord par rivalité amoureuse, mais surtout parce que l’aîné joué par Viggo Mortensen représente un possible père de substitution pour le plus jeune, joué par Oscar Isaak. Entre les deux, Kirsten Dunst joue nécessairement l’ambiguïté.

L’intrigue assez tendue donne aux années 60 une tonalité de film noir qui contraste avec les ambiances généralement solaires rencontrées par les personnages au fil de leurs pérégrinations dans les décors exotiques d’Athènes, de la Crète, et jusqu’à la spectaculaire séquence finale, tournée à Istanbul.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'INCONNU DU NORD EXPRESS (Première adaptataion d'un roman de Patricia Highsmith au cinéma) ou encore ZORBA LE GREC (Un expatrié trouve l'aventure en Crête à l'occasion de ses rencontres sur place).

Comme son titre l’indique, The two faces of january est une variation sur le thème de la dualité, en référence à Janus. Dans la mythologie romaine, c’est le dieu des commencements et des fins, des choix, des clés et des portes. En tant que tel, c’est lui qui a le privilège d’ouvrir l’année, c’est pourquoi le mois de janvier porte son nom. Il est souvent représenté avec deux visages, et c’est l’aspect qui a été retenu par Patricia Highsmith dans son roman pour développer ses  personnages. Chacun d’eux a une face sombre qui se cache derrière l’apparence. Le jeune arnaqueur avait des problèmes avec son père, et lorsqu’il rencontre le personnage de Viggo Mortensen, il voit en lui un possible père de substitution. Mais celui-ci n’est pas le riche homme d’affaires qu’il prétend être, et la jeune femme qui l’accompagne n’est pas aussi désintéressée qu’elle en a l’air. L’astuce de l’intrigue consiste à montrer comment les uns et les autres vont s’adapter aux circonstances, par intérêt autant que par nécessité.

Patricia Highsmith est une romancière spécialisée dans les thrillers psychologiques, et ses romans sont très prisés des scénaristes de cinéma. Après L’inconnu du Nord Express, adapté une première fois par Alfred Hitchcock, sa série Ripley a inspiré Plein soleil de René Clément, L’ami américain de Wim Wenders, ou encore Le talentueux Mr Ripley d’Anthony Minghella.

Hossein Amini est un cinéaste d’origine iranienne, qui a vécu en Angleterre. Après avoir débuté en 1994 comme scénariste pour la télévision, il s’est rapidement fait remarquer pour ses capacités à adapter des romans de grands auteurs. Il a signé les scripts de Jude l’obscur d’après Thomas Hardy pour Michael Winterbottom, ou Les ailes de la colombe d’après Henry James, pour Iain Softley. Mais il est à l’aise dans tous les registres, puisqu’il a écrit aussi bien Drive, Blanche neige et le chasseur ou 47 Ronins. Two faces of january est son premier film en tant que réalisateur.

Une moyenne de 5,7, des critiques qui soulignent le classicisme et la mollesse de l'ensemble, ça partait pas sur des bases folles cette petite soirée .mkv... L'idée était de faire plaisir à ma moitié et y a pas trente-six solutions: c'est soit Mads soit Viggo, soit Harrison... ...

Bon thriller situé dans la Grece des années 50 ,on s'attache assez vite a ce couple d'américain a qui il arrive pas mal de mésaventures . Viggo Mortensen est sublime dedans , je le recommande rien que pour sa performance. ...

Premier film d'Hossein Amini, scénariste ayant notamment travaillé sur Drive, The Two Faces of January s'impose comme un film dans la pure tradition hitchcockienne sans pour autant atteindre la virtuosité du maître du genre. Faute principalement à un scénario lisse qui n'arrive ...