THE FENCE

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Steve est un jeune homme travaillant dans une boucherie, qui arrondit ses fins de mois en vendant des poissons pêchés illégalement à un restaurant du coin. Alors qu’il vient de s’acheter l’objet de ses rêves, une moto Honda XL 125, avec son argent durement gagné, il se le fait voler au bout de quelques minutes. Steve va donc partir à la recherche de sa moto  – ou de ce qu’il en reste – avec l’aide de ses amis et de son frère Andy.

Avec The Fence, le réalisateur William Stone nous donne un aperçu réaliste et truculent du Bristol des années 80, ses pubs, sa musique, ses bandes de voleurs et receleurs, ses punks… Le film évoque notamment les tensions réelles entre les jeunes des quartiers Hartcliffe et Knowle West. Bien plus qu’un simple décor, Bristol semble être un véritable personnage du film. D’ailleurs, la plupart des scènes ont été tournées dans cette ville du Sud-ouest de l’Angleterre. « Fence » signifie en français « recel », pratique très répandue dans le Bristol des eighties !

Le film The Fence est version longue d’un court métrage réalisé en 2018, qui avait cumulé plus de 4,5 millions de vues sur Youtube et reçu plusieurs prix. Pour jouer le jeune Steve, déboussolé sans sa moto, William Stone a réengagé l’acteur du court métrage David Perkins. Sally Phillips, qui joue la mère de Steve et Andy, est une actrice britannique qui a joué notamment dans la saga Bridget Jones et la série Veep. Andy,  le frère de Steve, est interprété par Eugene Simon, aperçu dans la série Game of Thrones.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver RODÉO (pour la passion dévorante de Julia, le personnage principal, pour la moto) ou encore THIS IS ENGLAND (pour sa description de la montée du mouvement skinhead).

Le réalisateur William Stone et le directeur de la photo Adam Pickford, ont déjà réalisé six courts métrages ensemble (intitulés Watching You, The Manor, Fine By Me, et la version courte de The Fence). Le projet de faire de The Fence un long métrage n’a pas été évident, et a pris du temps à se concrétiser. William Stone voulait que le film soit plus positif que le court, avec davantage d’humour et de couleurs dans l’image.

Pour écrire The Fence, William Stone s’est inspiré de l’histoire de son père, qui a grandi dans le quartier de Hartcliffe, à Bristol, entre la fin des années 70 et le début des années 80. « C’était un monde très différent à l’époque, j’étais fasciné par la manière dont les gens interagissaient. Il n’y avait pas de téléphones portables ni Internet, et une approche bien plus tactile dans la manière de régler les problèmes. Il semblait régner un plus grand sens de la communauté et des principes », raconte le réalisateur.

Le film fait preuve d’un important travail de direction artistique, que ce soit les voitures, les motos, les costumes, les décors… A peu près tous les véhicules et motos du film ont été prêtés gracieusement par des collectionneurs, qui aimaient le projet. La bande originale du film est composée de reggae, rock, punk, disco, illustrant la richesse musicale de cette époque.

The Fence nous amène dans l'Angleterre des années 80. Contrairement à de nombreux films, il ne se déroule pas dans la capitale Londres, mais plutôt au sein d’un quartier ouvrier situé à Bristol. Ce voyage est une véritable réussite. On ressent totalement l’ambiance ...