THE COMMUNION GIRL

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Comme beaucoup de films du même genre, THE COMMUNION GIRL tire son inspiration d’une légende urbaine, source inépuisable d’histoires de fantômes et de vengeance. 

Le contexte des années 80 sert à amplifier les doutes et la détresse des personnages, privés d’ordinateurs et de téléphones portables qui pourraient les aider à répondre à certaines questions.  

À cette époque, la jeune Sara rêve d’une vie meilleure, loin de ses parents. Un soir, en rentrant d’une virée en boîte, elle croit apercevoir sur la route une fille vêtue en communiante. S’arrêtant pour la chercher, elle et son amie ne trouvent qu’une poupée. Pourtant, d’après la légende, une malédiction est attachée à cette fille et à ceux qui la voient. Bientôt, des choses effrayantes commencent à survenir.  

L’enquête qui s’ensuit pour trouver l’origine du mal repose sur un scénario assez classique, mais le film vaut surtout pour son interprétation, les principaux personnages étant joués par une nouvelle génération de comédiennes et de comédiens très impliqués et convaincants.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver RING (Même principe qui voit une série d'incidents effrayants survenir à la suite de l'apparition d'un personnage féminin fantômatique.) ou encore LA ABUELA (Pour le regard décalé porté sur une réalité espagnole.).

THE COMMUNION GIRL est réalisé par l’Espagnol Victor Gracia qui s’est spécialisé dans l’horreur et travaille également pour la télévision. Il a réalisé plusieurs suites, comme RETURN TO HOUSE ON HAUNTED HILL (2007), ARCTIC PREDATOR (2010), MIRRORS 2 (2010, une suite du film d’Alexandre Aja), ou HELLRAISER : REVELATION (2011). Quant à THE DAMNED (2013), c’est une variation sur le thème d’un groupe de personnes victimes une par une d’une force malveillante et fantomatique. Autant dire qu’il était en terrain connu avec THE COMMUNION GIRL qui emprunte la même voie, mais dans le contexte spécifique des années 80 en Espagne rurale. À l’évidence, le film tire son inspiration de classiques comme LA MALEDICTION (1976), THE RING (1998) ou encore DESTINATION FINALE (2000), tout en utilisant des artifices qui vont de Hitchcock à la panoplie actuelle d’effets sonores et de jump scares pour faire sursauter le spectateur. On peut citer aussi une allusion à un flipper populaire dans les années 80, et choisi pour son nom approprié : "haunted house".  

Mais pour servir de base à la peur, le scénario établit un contexte solide qui passe en revue un certain nombre de sujets  importants à l’époque en Espagne : la crise financière, la violence familiale, l’intimidation, sans oublier le sexe et le drogues.  

On sent aussi une volonté de montrer des personnages féminins forts, notamment à travers les deux amies Sara et Rebecca, dont la détermination proactive contraste avec la veulerie et l’indécision de leurs homologues masculins. Il y a notamment une réelle empathie de la part d’une jeune femme pour la mère d’une fille disparue lors de sa première communion. 

Comme Garcia est lui-même habitué aux suites, il est assez probable qu’il ait avec son scénariste Guillem Clua (LES LIGNES COURBES DE DIEU), conçu THE COMMUNION GIRL comme une possible franchise. Il y a déjà eu des précédents en Espagne avec REC, et on pourrait imaginer une suite à ce film, comme il en a existé pour RING ou DESTINATION FINALE.  

The communion girl (2022)Sortir en soirée réserve des surprises qu'on ne souhaiterait pas.Ce n'est pas rassurant de tomber sur une étrange poupée perdu dans les bois.Voir une jeune fille morte venir tenter de vous noyer à de quoi vous foutre les foies.Perso je préfère ...