THE BOOK OF HENRY

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Pour Colin Trevorrow, mettre en scène The Book of Henry a été plus difficile que de réaliser  Jurassic World, son précédent film. Cette histoire oscillant entre drame et suspense ne fait pourtant pas appel à des effets spéciaux spectaculaires compliqués. Elle s’articule autour d’une famille simple composée d’une mère célibataire, campée par Naomi Watts et ses deux fils dont Henry, l’aîné, un surdoué de 11 ans, surprend son entourage par ses connaissances prodigieuses.

Trevorrow explique qu’il est plus facile de gérer un budget de 220 millions de dollars que de travailler sur les émotions en jeu dans The Book of Henry. Et s’il a abordé Jurassic World avec un regard d’enfant, il a dirigé ce film en tant que parent. Ce récit lui a permis d’évoquer toutes les peurs qu’il éprouve en étant père de deux enfants.

Les fans de Naomi Watts pourront l’entendre chanter pour la première fois et s’accompagner d’un ukulele, instrument auquel elle s’est initiée pour les besoins d’une scène. Quant aux fans de Fleetwood Mac, groupe mythique de la fin des années 70, ils auront l’occasion d’entendre un titre original interprété par sa chanteuse Stevie Nicks à la voix si particulière.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE RUBAN BLANC (Portraits d'enfants victimes de maltraitances : inceste, punitions corporelles...) ou encore LE PETIT HOMME (Une chronique de Jodie Foster sur les relations entre une mère célibataire et son enfant surdoué).

Le réalisateur Colin Trevorrow avait lu le scénario de The Book of Henry avant même qu’on lui propose Jurassic World et il était déterminé à porter ce script à l’écran parce qu’il adhère totalement aux valeurs qu’il développe. Convaincu que nous avons la responsabilité de nous aider les uns les autres, il tenait à faire ce film alors qu’on vit une époque difficile. Mais au-delà du thème, The Book of Henry représente aussi un défi narratif pour un metteur en scène, explique-t-il. Le film a un côté suspense hitchcockien avec une référence à Fenêtre sur cour au début mais il fait aussi penser à des drames familiaux du début des années 80 comme Kramer contre Kramer ou Des gens comme les autres tout en étant une histoire totalement originale.

Malgré leur jeune âge, les interprètes des deux enfants de Naomi Watts ont tous deux déjà joué avec elle. Jaeden Lieberher, Henry à l’écran, a partagé l’affiche avec l’actrice dans St Vincent, un long métrage inédit dans les salles françaises, quant à Jacob Tremblay, qui campe le petit frère, il était au générique du thriller Oppression. Maddie Ziegler qui prête ses traits à Christina, la petite voisine, avait treize ans au moment du tournage. La comédienne s’est d’abord fait connaître par ses talents de danseuse qui lui ont valu de tourner dans diverses émissions de télé et dans plusieurs clips de la chanteuse Sia et en particulier dans « Chandelier ».

Colin Trevorrow le reconnaît bien volontiers le suspense de sa séquence finale doit beaucoup à celle du baptême dans Le Parrain avec son montage parallèle entre la cérémonie à l’église et la série de meurtres. Le monteur Kevin Stitt a fait ses débuts en travaillant entre autres sur 58 minutes pour vivre et la saga L’Arme fatale, autant de titres réputés pour l’efficacité de leur montage. Il a apporté un soin tout particulier à rythmer l’alternance entre le spectacle donné par les enfants et la scène d’action avec Naomi Watts. Au final, le réalisateur et lui ont consacré presque autant de temps à cette séquence qu’au reste du film.

Voilà une histoire poignante d'un jeune enfant de 12 ans surdoué , de son petit frère et de sa maman (qui ne sait pas gérer ses affaires sans son petit génie qui fait ses papiers, ...). L'histoire n'est pas difficile à résumer mais elle se complique de plus en plus à la ...

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