TAXI 3

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Jamais deux sans trois. Taxi 2 ayant pulvérisé toutes les prévisions d'entrées en France, un troisième film  a rapidement été lancé. Pas question pour l'équipe, de Samy Nacéri et Fréderic Diefenthal devant la caméra à Gérard Krawczyck derrière, de prendre des vacances, même si l'intrigue de Taxi 3 s'y prête : cette fois-ci Daniel et Emilien font face à un gang de Pères Noël. 

Autre dépaysement, ce troisième volet délaisse partiellement Marseille et la Méditerranée pour une excursion en montagne dans les Alpes. Le champ s'élargit tout autant côté casting, la pole position féminine étant dévouée à la star chinoise Bai Ling tandis que Sylvester Stallone joue les invités surprises le temps d'un prologue parodiant ceux des James Bond. 

Le ton de Taxi 3 se veut encore plus décontracté que les deux précédents épisodes, jusqu'à s'en moquer gentiment : les Pères Noël braqueurs ne cherchant même plus à faire vrombir les moteurs, ils se déplacent en rollers ! Seule constante, la gamme de gadgets, toujours plus délirants dont est équipée le taxi de Daniel...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver COURSIER (la version vélo des Taxi, avec Michael Youn.) ou encore PIÈGE FATAL (comme dans Taxi 3, ce polar américain se joue autour d'un gang de braqueurs déguisés en pères Noel.).

Pour éviter une sortie de route comme de sombrer dans une routine, Taxi 3 sort donc de sa zone de confort en quittant la cité phocéenne pour se délocaliser dans les neiges de la Tarantaise. Un pari plus complexe qu'il n'y paraît pour Gérard Krawczyk et son équipe, qui dut passer de conditions de tournages ensoleillés aux contraintes climatiques de la montagne, entre le froid et surtout la lumière extérieure, limitant les horaires de prises de vues ou de l'équipement spécifique à mettre en place sur des voitures qui devaient garder leur apparence véloce même avec des chenilles. 

Certaines habitudes n'ont cependant pas changé, comme de truffer les Taxi d'allusions et clins d'oeil. Le plus évident étant James Bond visé par la mouvementée séquence d'ouverture, mais on peut aussi repérer des références à Mad Max, mais surtout aux productions de Luc Besson, d'un fourgon estampillé Europakorps (la société de Besson fondée après le succès du premier Taxi, s'appelle EuropaCorp) à des extraits du Transporteur en passant par des affiches de Wasabi. 

Elles ont peut-être échappé à Bai Ling, d'autant plus quand l'actrice chinoise, qui ne parlait pas un mot de français a dû jouer phonétiquement les dialogues de son personnage de journaliste sino-suisse (!) venue faire un reportage sur la police française. Pour ce qui est du guest de luxe de ce troisième volet, il n'aura été qu'un second choix. Luc Besson souhaitait initialement que Pierce Brosnan, alors encore interprète de l'agent 007  fasse partie du prologue. Chose impossible pour l'acteur, son contrat lui interdisant de reprendre l'iconique rôle en dehors des James Bond. Sylvester Stallone lui n’aura pas fait faux bond.

Le digne successeur du deuxième opus. Les scénaristes ont su changer un maximum de paramètres par rapport aux deux films précédents pour éviter au spectateur une lassitude menaçante. Et ce, sans pour autant retirer ce qui fait le sel de la saga, à savoir la vitesse, l'humour ...

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« Taxi 3 » troisième volet de la célèbre saga « Taxi » . Dans ce troisième opus Émilien ( Frédéric Diefenthal ) avec l'aide de Daniel ( Samy Naceri ) va tenter de coincer une bande de braqueurs de banques déguiser en père Noël qui échappe sans cesse à la ...