STRATTON

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James Bond s’est trouvé un concurrent : l’agent Stratton, John Stratton, téméraire agent du MI6. Sa première mission, qu’il vous est donné de partager ici, le conduit à infiltrer avec son coéquipier un laboratoire iranien. But de leur opération, intercepter le vol imminent de molécules chimiques mortelles par une mystérieuse cellule terroriste. Sauf qu’à leur arrivée, celles-ci ont déjà disparu et la mission tourne mal…

Dans le rôle-titre on découvre l’acteur britannique Dominic Cooper, dont la carrière a commencé à décoller en 2008, au générique de la comédie musicale Mamma Mia! au côté d’un ex-James Bond justement, Pierce Brosnan, mais aussi d’Amanda Seyfried qui était alors sa compagne dans la vie. Depuis, on l’a vu dans Captain America, tandis que le public anglais l’a particulièrement apprécié dans la série Fleming : l’homme qui voulait être James Bond, dans lequel il incarne l’auteur de la saga 007.

Adapté des romans de Douglas Falconer, Stratton est destiné à devenir une franchise comme son glorieux aîné, si le public bien sûr vient à lui prêter vie en plébiscitant ses exploits. Pour la petite histoire, c’est initialement le comédien Henry Cavill, alias Superman, révélé par Man of steel de Zack Snyder, qui devait jouer l’agent Stratton, avant d’y renoncer, cinq jours avant le début des prises de vue, pour cause de divergence sur le scénario. Avec Dominic Cooper, le Monde n’en sera pas moins bien protégé, croyez-moi. La preuve est avancée. Bon film.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GOLDFINGER (Une aventure folklorique de l'agent James Bond 007) ou encore MISSION : IMPOSSIBLE 2 (Sous la direction de John Woo, le personnage de Tom Cruise doit récupérer les cellules d'un virus mortel.).

C’est en Italie, près de Brindisi, et non en Iran, on s’en doute, qu’a eu lieu le tournage de la spectaculaire scène d’ouverture, du film que vous venez de voir. Il a été réalisé par le britannique Simon West, dont la carte de visite impressionnante, mérite qu’on s’arrête sur sa carrière.

Entré à la BBC comme assistant monteur, c’est comme réalisateur de spots publicitaires que Simon West se fait connaître au milieu des années 80. Son savoir-faire technique le fait aussitôt repérer par Hollywood. Le premier blockbuster qu’on lui confie est un succès, il s’agît des Ailes de l’enfer, interprété par Nicolas Cage, John Cusack et John Malkovich. Pas d’une grande finesse certes, mais d’une grande rentabilité tout de même puisque ce film qui a coûté 75 millions d’euros rapportait trois fois la mise à ses producteurs.

Deux ans plus tard, c’était de nouveau “bingo” avec John Travolta cette fois, enquêtant sur un meurtre dans l’armée, dans Le déshonneur d’Elisabeth Campbell. Là encore, la critique est sans pitié, mais le tiroir-caisse exulte avec 150 millions de recettes mondiales.  En 1999, son adaptation du jeu vidéo Lara Croft : Tomb Rider, confirme définitivement son talent pour le cinéma commercial, en offrant à Angelina Jolie son premier rôle d’envergure. A partir de cette étape, Simon West a alterné de longues périodes sabbatiques avec des incursions dans le monde de la télévision. Au cinéma, son plus gros succès se révéle être l’épisode 2 de la série des Expandables : Unité spéciale. 305 millions de recette.