SLICE

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On le sait, le renouveau du film de genre doit beaucoup à l’Asie depuis les années 90, en particulier Hong-Kong, la Corée et la Thaïlande, dont nous viennent Slice et son réalisateur Kongkiat Khomsiri.

Le film met en scène une course contre la montre entre un tueur en série qui a l’habitude d’éparpiller ses victimes après les avoir démembrées et un ancien tueur à gages recruté par la police. Ecrit par Wisit Sasanatieng, le réalisateur de Citizen Dog et The Unseeable, le film joue à fond la carte de la tension permanente jusqu’au retournement final, un modèle du genre.

Inspiré par Ridley Scott et Michael Mann, Kongkiat Khomsiri apporte un soin tout particulier à la photographie de son film, entre atmosphère fantastique pour les séquences urbaines – tournées en 16mm - et réalisme assumé dans les scènes filmées à la campagne - en 35mm et en lumière naturelle. Côté casting, on découvre le charisme de Chattchai Plengpanich, un comédien issu du soap opéra thaïlandais, et d’Arak Amornsupasiri, ex musicien devenu une star du cinéma en son pays et comparé par son réalisateur à Edward Norton !

Inédit dans les salles françaises, Slice se vit comme une superbe découverte pour les amateurs de films de genre, qui apprécieront autant la qualité du scénario que le travail visuel de ce thriller à déconseiller toutefois aux âmes sensibles…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SE7EN ou encore THE UNSEEABLE .

Les Américains n’ont pas attendu pour fondre sur les droits de remake de Slice, conscients que les meilleurs scénarios de films de genre sont aujourd’hui à chercher du côté de l’Asie.

Si le Japonais Hideo Nakata et les frères Pang, à Hong-Kong, ont eu l’occasion de réaliser le remake de leur propre film aux Etats-Unis – Le Cercle 2 pour le premier et Bangkok Dnagerous pour les seconds – la plupart des réalisateurs asiatiques se contentent de céder les droits… et le contrôle artistique de leurs longs métrages. Le Coréen Kim Jee-Woon n’a donc rien à voir avec la version américaine de son Bittersweet Life, qui devrait compter Denzel Washington au générique, pas plus que Bong Joon-Ho n’interviendra sur le remake de The Host, produit par Gore Verbinski... à qui l’on doit le remake de The Ring : le serpent finit par se mordre la queue !

Si vous préférez poursuivre votre exploration du cinéma de genre thaïlandais, n’hésitez pas à découvrir Le Pensionnat, une vraie réussite dans le registre horrifique, signée Songyos Sugmakanan, ou encore 13 Beloved, dont le pitch rappelle Saw : un film symptomatique d’une nouvelle génération de jeunes cinéastes issus de la publicité et influencés autant par le cinéma asiatique que par l’occidental. C’est notamment le cas de Wisit Sasanatieng, le scénariste de Slice, dont les deux premiers longs métrages ont bénéficié d’une sortie française : le très kitsch Les Larmes du Tigre noir et Citizen Dog, que l’on a beaucoup comparé à l’époque à Amélie Poulain !

Rappelons enfin que la Thaïlande a remporté la Palme d’Or du Festival de Cannes en 2010 grâce à Apichatpong Weeraserhakul, le réalisateur d’Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures.

J'ai été assez marquée par ce film, peut-être parce que contrairement à certaines personnes dont j'ai lu la critique, je n'ai pas été assez maligne pour prévoir le twist final, qui m'a sacrément surprise. Rien que pour cette raison, je trouve donc que cela vaut le coup ...

Excellente initiative de la part de Wild Side de distribuer ce Slice, thriller Thaïlandais relativement imaginatif et sortant des sentiers battus. Qui plus est le réalisateur n'est pas inconnu, puisqu'il s'agit de Kongkiat Khomsiri, déjà responsable de Boxers, petite perle ...

Slice, comme une tranche en français. Un titre qui donne le ton pour évoquer une série de meurtres sordides à Bangkok et l'homme qui va se mettre en quête du tueur. Malgré un démarrage un peu bancal pour caser ce pitch, le film de Kongkiat Komesiri devient rapidement passionnant. On ...