SKYLINES

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Même dans un lointain futur les pandémies sévissent et ne touchent pas que les humains. Heureusement il se trouve toujours des professionnels de la guerre pour mener des opérations de secours. 

Skylines, millésimé 2020, s’il n’est pas un long métrage viral, mais l’aboutissement, provisoire peut-être, d’une franchise qui porte son titre. C’est même le troisième film de cette saga apocalyptique et cosmique qui a vu la Terre ravagée par une attaque Alien, avant de se poursuivre en partie dans l’espace, où l’on ne vous entend toujours pas crier.

On retrouve dans ce troisième épisode la sémillante Lindsay Morgan qui était déjà du voyage précédent, en chef de guerre, ainsi que Daniel Bernhardt, acteur et adepte du Kung-fu qu’on vit dans les sagas Matrix et Hunger Games. Bref des gens très bien entraînés.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ALIENS DE JAMES CAMERON (1986) (A tout seigneur tout honneur : si Ridley Scott a inventé avec "Alien" le thriller cosmique en huis clos, James Cameron lui, a mis en scène le premier grand film de commando spatial. A partir de là, les missions de guerre galactique se sont répandues dans le cinéma de premier plan.) ou encore ENEMY MINE DE WOLFGANG PETERSEN (1985) (Un film de chasseurs de combat s'affrontant dans le ciel tourmenté d'une planète lointaine. Dans la guerre galactique le terrien affronte une Drac, une reptilienne. Mais après qu'ils se soient respectivement abattus vient le temps de la survie, de l'entraide et, pourquoi pas, de la fraternité.).

On résume : le premier film s’intitulait tout simplement Skyline, il était sorti en 2010. Des monstres céphalopodes débarquaient de l’espace dans des vaisseaux esthétiquement très chics et venaient pour anéantir les humains. Petit budget mais jackpot financier pour un film produit et réalisé par des spécialistes des effets spéciaux, les frères Greg et Colin Strause. A l’époque Liam O’Donnell était déjà de l’aventure comme coscénariste. Dans le second opus, Beyond Skyline (2017) O’Donnell était devenu capitaine de vaisseau soit réalisateur et scénariste : il racontait la victoire des humains contre les créatures. 

Avec ce Skylines, qui nous ouvre les routes du ciel, on découvre des mondes improbables et des êtres hybrides. On est dans la faune de l’espace, ce que Luc Besson a tenté de faire avec son Valerian. Ce que Lucas en son temps a poétiquement crée dans les premiers Star Wars. O’Donnell, à peine quadragénaire, vient, lui aussi, de l’école des effets spéciaux. Il a notamment travaillé sur Alien vs Predator (2007) ou Iron Man 2 (2010) , des sequels aux budgets raisonnables mais assez peu shakespeariens dans l’âme. 

On retrouve dans ce Skylines des protagonistes du film précédent. Lindsay Morgan essentiellement, qui d’un rôle marginal est devenue l’héroïne de ce troisième volet. Il faut dire qu’elle avait déjà fait des campagnes postapocalyptiques et galactiques dans la série The 100 où elle incarnait un des personnages récurrents. Yayan Ruhian était aussi du précédent voyage, quand à Jonny Weston, il apparait en flash-back. Pour la suite, l’avenir nous dira si le ciel est bouché.