REDIVIDER

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Attention, je réclame justement toute la vôtre…d’attention : l’histoire du film qui va suivre n’est au départ pas très simple donc si vous loupez mon petit laïus, vous risquez de vous égarer en chemin, ce qui serait dommage car Redivider possède tous les ingrédients pour vous régaler pendant 1h30, un peu comme la tourte pois chiche, quinoa, sanglier de Tatie Clara, qui demande tout de même elle un peu plus d’1h30 à ingérer...

Le film nous place dans la peau d’un pilote du futur, chargé d’aller régler un gros souci technologique mettant en péril la civilisation, problème lié à une tour immense, censée fournir une source d’énergie infinie.

Sauf que cette tour existe aussi dans un univers parallèle où...d’accord, j’en vois deux qui décrochent : vous savez quoi, le mieux c’est encore de vous laisser tranquillement découvrir le pourquoi du comment dans ce film dont l’intrépide héros est incarné par Dan Stevens, l’un des grands triomphateurs de l’année 2017 au box-office mondial grâce à son rôle dans La belle et la bête où il jouait la Belle...je blague !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver UPSIDE DOWN (Méfiez-vous des univers parallèles : ils vous réservent parfois des surpises renversantes !) ou encore ELYSIUM (Quand les puissants désirent améliorer nos vies, ça cache parfois des méthodes terrifiantes. Apparemment, les choses ne s'amélioreront pas dans le futur !).

Aux côtés de Dan Stevens, le personnage de Will Porter dans Redivider, certains d’entre vous auront peut-être reconnu la silhouette de Berenice Marlowe. Cette créature oblongue, née d’une maman française et d’un papa sino-cambodgien a fait un court passage dans le mannequinat avant de bifurquer vers les cours d’art dramatique. Bifurquer est le bon terme puisque que son premier film était un spot de pub pour un célèbre SUV de la marque Dacia !

Après un autre détour via la série télé, dans Père et maire ou Femme de loi, c’est dans une production plus ambitieuse que Berenice va s’illustrer en 2012. Cette année-là, elle s’affiche aux côtés de Daniel Craig dans Skyfall de Sam Mendes, un des meilleurs épisodes de la longue saga des aventures de James Bond... Juste avant de périr de la main de Javier Bardem, la jeune femme est notamment un pur objet de séduction dans une scène torride et glaçante à la fois avec 007 dans un tripot louche de Shanghai... Le triomphe planétaire du film va logiquement lui ouvrir de nouvelles perspectives, dont la plus prestigieuse est d’apparaître dans « Song to song » de Terrence Malick aux côtés, (excusez du peu), de Ryan Goslng, Rooney Mara, Michael Fassbender ou Cate Blanchett ! Nouvelle preuve que la malédiction de « James Bond girls » n’est pas une fatalité.

Bon, pour être honnête, la plupart des actrices ayant partagé l’affiche avec le plus célèbre des amateurs de Vodka Martini ont souvent disparu ensuite de nos écrans. Tiens, qui parmi vous pourrait me dire ce que sont devenues Daniela Bianchi de Bons baisers de Russie ? Ou Jill St John des Diamants sont éternels ? Et Barbara Bach de L’espion qui m’aimait, Maud Adams de Octopussy, Carey Lowell de Permis de tuer ou Isabelle Scorupco de Goldeneye, z’auriez pas des nouvelles ? Alors je vous concède qu’il y a aussi les cas totalement opposés : Ursula Andress, Diana Rigg, Carole Bouquet, Sophie Marceau, Halle Berry, Michèle Yeoh et donc aujourd’hui Berenice Marlowe...