QUEER en VOD
- De
- 2024
- 132 mn



- Drame
- Italie | Etats-Unis
- - 12 ans
- VM - HD
PARCE QUE
Formidable pour les uns, surcoté pour les autres, Luca Guadagnino oscille entre films sexys acclamés (Call me by your name, Challengers) et pas de côté moins accessibles (Bones and all ou le remake de Suspiria). Avec Queer, le réalisateur italien montre qu’il est encore capable de surprendre : s’il reste dans le domaine de l’adaptation, en s’appuyant cette fois-ci sur un roman semi-autobiographique de William S. Burroughs, il signe un long-métrage moins immédiatement aimable, moins policé et constamment sur le fil, entre la lumière et l’obscurité, le désir et le sordide.
Formidable pour les uns, surcoté pour les autres, Luca Guadagnino oscille entre films sexys acclamés (Call me by your name, Challengers) et pas de côté moins accessibles (Bones and all ou le remake de Suspiria). Avec Queer, le réalisateur italien montre qu’il est encore capable de surprendre : s’il reste dans le domaine de l’adaptation, en s’appuyant cette fois-ci sur un roman semi-autobiographique de William S. Burroughs, il signe un long-métrage moins immédiatement aimable, moins policé et constamment sur le fil, entre la lumière et l’obscurité, le désir et le sordide.
Formidable pour les uns, surcoté pour les autres, Luca Guadagnino oscille entre films sexys acclamés (Call me by your name, Challengers) et pas de côté moins accessibles (Bones and all ou le remake de Suspiria). Avec Queer, le réalisateur italien montre qu’il est encore capable de surprendre : s’il reste dans le domaine de l’adaptation, en s’appuyant cette fois-ci sur un roman semi-autobiographique de William S. Burroughs, il signe un long-métrage moins immédiatement aimable, moins policé et constamment sur le fil, entre la lumière et l’obscurité, le désir et le sordide.
Mais déjà, dans cette première partie, on sent chez le réalisateur italien la volonté de tordre des images trop propres. Que ce soit en ajoutant du grain, en empruntant à David Lynch les moquettes de ses hôtels et à Alfred Hitchcock les couleurs de son Vertigo, Luca Guadagnino insuffle à Queer quelque chose d’inconfortable. Plus le film avance, plus son personnage s’enfonce dans la jungle et la dépression, plus le cinéaste joue sur cette ligne de crête entre la sensualité et la décadence. Le dernier segment, étouffant, est aussi celui de multiples parenthèses oniriques dont une, magnifique, entreprend de représenter littéralement la fusion de deux êtres. Queer s’affirme alors pour ce qu’il est, et ce qui est évident dans la toute dernière scène pleine de mélancolie : un grand film d’amour déçu et insatiable.

