PRIMAL

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L’homme est un loup pour l’homme. Au point parfois de le mettre en cage. C’est ce qui arrive au méchant Richard Loffler, véritable machine à tuer qui se retrouve enfermé sur le bateau qui transporte les animaux capturés dans la jungle brésilienne par Franck Walsh, dont un jaguar blanc. Quand l’assassin et les animaux vont sortir de leurs cages, Frank Walsh va se mettre en chasse…

Voilà pour le synopsis de Primal, deuxième film de Nick Powell après Croisades. Nick Powell qui est surtout connu comme coordinateur des cascades sur des films d’actions comme La mémoire dans la peau, Le dernier samouraï, X-Men: L'affrontement final ou Resident Evil: Retribution. Un métier qu’il a aussi exercé sur des films d’auteur comme The hours ou The Magdalene sisters. Preuve qu’au cinéma on mesure les risques.

Sur Primal, il a retrouvé la vedette de son premier film, Nicolas Cage, qui ici s’en donne à cœur joie dans le rôle du chasseur de fauves. Autres belles bêtes au génériques de ce film d’action : Kevin Durand, le méchant, déjà vu dans Resident Evil : Retribution ; Famke Janssen la Jean Grey originale des X-Men ; ou encore Michael Imperioli vu dans Les Sopranos ou Les affranchis.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PIÈGE EN HAUTE MER (un autre film à la Die Hard, avec Steven Segal en cuistot qui s'attaque à des pirates en pleines mer) ou encore HATARI (Un film d'aventures signé Howard Hawks avec John Wayne en pourvoyeur d'animaux pour les zoos).

Plutôt que de se faire un prénom, Nicolas Cage a préféré se faire un nom. Avant de commencer ses études de théâtre au lycée de Beverly Hills, l’acteur décide de changer nom, celui de son oncle, Francis Ford Coppola étant difficile à porter. Pas rancunier, tonton Francis lui offre son premier rôle en 1983 dans Rusty James. La même année, il tourne dans Valley girl, le film qui lance véritablement sa carrière.

En 1984, il retrouve son oncle sur le plateau de Cotton club, et Alan Parker sur celui de Birdy. Les films marquants s’enchaînent : Peggy Sue s'est mariée en 1986; Arizona Junior en 1987, ou encore Sailor et Lula de David Lynch, palmé à Cannes. En 1995, Nicolas Cage remporte l’oscar du meilleur acteur pour sa performance de looser alcoolique dans Leaving Las Vegas.

Après quoi il a fait des choix surprenants, jouant dans des films d’action comme Rock, Les Ailes de l'enfer ou Volte-face. Imprévisible, on le retrouve aussi bien au générique de Snake eyes que dans La Cité des anges remake des Ailes du désir, dans la série des Benjamin Gates que dans World Trade Center, dans Family man que dans Ghost Rider. Et si dans les années qui suivent, Nicolas Cage a été aussi souvent moqué pour ses choix de films que pour ses perruques, il n’en reste pas moins l’un des grands noms du cinéma américain.