NOUS FINIRONS ENSEMBLE

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Voir un film comme on retrouverait de vieux copains ! C’est au bout du compte l’idée, pour le spectateur et pour le récit, de Nous Finirons ensemble. Car Guillaume Canet remet ici en scène tous les personnages laissés il y a à peine quelques années, à la fin des Petits Mouchoirs, après la mort de leur ami commun et plusieurs révélations ayant mis à mal les vieilles amitiés.

Ces caractères, et bien entendu leurs interprètes, le cinéaste les reprend tels quels, et nous permet ainsi de les redécouvrir, exactement comme des vieux camarades malheureusement un peu perdus de vue. Un parallèle qui ne semble pas superflu, puisque le spectateur se retrouve à peu près dans la peau des protagonistes, ces derniers ne s’étant pas fréquentés depuis quelques années.

Cette distance entre les héros crée une mélancolie sourde, celle des amitiés qui filent, et des efforts qu’on déploie pour l’empêcher. Elle imprègne tout le film, qui retrouve ainsi sur un mode un peu plus réflexif, avec le poids des regrets, l’atmosphère et les intrigues des Petits Mouchoirs.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES COPAINS D'ABORD (Inspiration évidente des "Petits Mouchoirs", l'influence de ce film de Lawrence Kasdan, avec sa description des amitiés filant en même temps que les années, plane également sur cette suite.) ou encore VINCENT, FRANÇOIS, PAUL ET LES AUTRES (Parce que ce classique de Claude Sautet demeure la référence pour la description d'un groupes d'amis, avec les liens indestructibles, ainsi que les tensions inévitables, les constituant.).

Les rediffusions télé ont plusieurs avantages, et parfois même celui de permettre aux cinéastes de redécouvrir leurs propres films. C’est ce qui s’est passé pour Guillaume Canet, qui avait rangé Les Petits mouchoirs, son tournage et son succès, dans un coin de sa tête : trop de mauvais souvenirs, liés à des événements personnels surgis, notamment, durant la promotion, avaient entaché l’œuvre dans la tête de son auteur. Mais, en la revoyant finalement sur le petit écran, quelques années après, et avec un esprit frais, l’envie de retrouver tous ces personnages s’est finalement imposé à Canet.

Si tous les comédiens du premier chapitre répondent bien évidemment présent, la question des nouveaux arrivants fut plus délicate. Pour le personnage d’Alain, le jeune rival de Max incarné par François Cluzet, le réalisateur voulait Yvan Attal, qui n’a pu caser le tournage dans son emploi du temps, avant de se tourner vers José Garcia, parfaite incarnation, pour le metteur en scène, d’un Max plus jeune, agressif, mélange entre ennemi et alter ego. Mais le choix de casting le plus original fut celui de la nouvelle compagne d’Alain. Canet voulait en effet un visage totalement nouveau, aussi inconnu du public qu’il l’est pour les protagonistes du film, qui la découvrent presque tous pour la première fois. Canet a donc eu recours à un outil simple : il a googlé des actrices françaises, en premier tri, afin de trouver le visage le plus apte à personnifier Clémentine.

Le cinéaste a volontairement fait de Nous Finirons ensemble une suite plus dure, cynique selon ses propres mots, reflétant le changement d’âge de ses héros. Une transformation qu’il n’a pas seulement voulu porter dans l’écriture et l’interprétation, mais également dans les décors. D’où le choix du hors-saison pour l’époque de l’intrigue, afin de donner à la maison de campagne où se situe l’action des deux longs métrages, une dimension plus grise, une mélancolie reflétant le passage du temps et cette impression d’un âge d’insouciance envolé, que les protagonistes tentent malgré tout de retrouver.

Les Petits mouchoirs est l'un de mes films français préféré: un casting de luxe; un film sincère; une très belle histoire avec plusieurs thèmes intelligemment traités; un film qui nous faisait passer sous toutes les émotions. Et c'est donc 8 ans plus tard que Guillaume ...

ben non...même pas honte !! je sais que ça me bobohise un peu.......... mais j'ai même pas honte! Alors bien sur, Canet connait son boulot et un scénario bien mince lui suffit pour faire un film qui, à l'aide de grosses ficelles, permet de passer du rire aux larmes. Ce n'est ...

Je me suis rendue à la projection du film "nous finirons ensemble", insouciante et sans attente quelconque. Que l'on me pardonne, je n'avais pas vu "les petits mouchoirs" et je n'avais donc aucune idée de ce à quoi m'attendre. Mon regard était curieux et attentif aux moindres ...