NIGHT RUN

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Sixième film pour le réalisateur Jaume Collet-Serra mais aussi troisième collaboration entre le cinéaste ibère et l’acteur Liam Neeson après Sans identité en 2011 et Non Stop en 2014. Une relation, version blockbuster d’action pop-corn, qu’on pourrait identifier à celle qui unifiait Martin Scorsese et Robert de Niro. L’un voit en l’autre une muse.

Dans Night Run, Liam Neeson est Jimmy, un mafieux usé par le whisky et le temps. Alors que son ami de longue date, un caïd de la mafia, a pour projet de descendre son fils, Jimmy doit faire le choix entre sa famille mafieuse et sa vraie famille qu’il a laissé tomber il y a bien longtemps. C’est là qu’il comprend qu’il n’a qu’une nuit pour protéger son fils mais aussi s’amender de ses fautes passées.

Après la série des Taken et Balade entre les tombes, Liam Neeson prouve ici une fois de plus qu’il a trouvé une seconde jeunesse avec les « géri-actions » comme on les nomme aux Etats-Unis, à savoir les films d’actions où le personnage principal est dans la force de l’âge. Un nouveau genre où l’on retrouve également Kevin Costner, Pierce Brosnan ou encore Sean Penn.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver NON-STOP DE JAUME COLLET-SERRA (Car c'est le précédent film du duo Collet-Serra/Neeson mais cette fois l'action est située dans un avion.) ou encore THREE DAYS TO KILL DE MCG (Parce que c'est aussi un exemple de "geri-action".).

Night Run est la troisième collaboration entre Jaume Collet-Serra et Liam Neeson. Une relation qui avait débuté en 2011 avec Sans identité et qui s’était poursuivi sur Non-Stop en 2014. Des films d’action tendus et tenus qui ont fait l’identité du duo un peu la façon, en plus pop-corn, de Martin Scorsese et Robert de Niro ou encore avec Leonardo DiCaprio. D’ailleurs, comme l’explique le réalisateur, c’est un peu Liam Neeson qui l’a convaincu, à l’origine, de faire Sans identité. A l’époque, le cinéaste avait reçu ce projet mais n’était pas tout à fait convaincu. Il avait alors rencontré l’acteur qu’il admire, plus par intérêt personnel que réelle volonté de le prendre sur le film qu’il n’était pas sûr de faire. C’est en discutant que l’acteur l’a motivé à se lancer, lui-même étant très enthousiasmé par le projet, mais surtout qu’une complicité est née. Comme le précise Jaume Collet-Serra : « Nous comprenons tous les deux ce que c’est de faire un film, nous avons une même flexibilité ».

Night Run, Jaume Collet-Serra avait commencé à travailler dessus dès la fin de Sans identité. Mais entre temps, c’est de nouveau Liam Neeson qui est revenu vers lui avec le projet de Non-Stop. Le réalisateur s’était alors laissé convaincre à la condition que le comédien accepte de jouer dans Night Run. Comme il l’explique : « Nous n’avions pas signé de deal pour faire trois films. C’est juste que quand une expérience se passe bien, on n’a pas vraiment envie que ça s’arrête ». La réussite de leur duo fonctionne aussi dans la volonté de Collet-Serra de faire des films avec des budgets moyens, qui attirent moins l’attention mais qui permettent aussi une grande liberté et la présence d’un acteur connu et charismatique comme Neeson. L’acteur, lui, confirme sa position de roi du géri-action tout en incarnant une sorte de personnage caractéristique, comme un héros de pulp que le public aurait envie de suivre d’un film à l’autre.

Car c’est bien ça la force de Liam Neeson, être le visage d’un genre qu’il a lancé avec Taken en 2008 et qui depuis a fait des émules : le fameux géri-action. Le nom est une combinaison entre film d’action et gériatrie, ce qui est peu flatteur, mais qui veut bien dire qu’ici les héros ne sont pas des vingtenaires dont on suit le parcours initiatique mais des personnages qui se sont déjà frottés à la vie, offrant ainsi plus d’aspérité. Mais c’est aussi un genre qui répond à une réalité contemporaine aux films en question : la population vit plus longtemps et il y a une crise économique. Deux facteurs qui poussent les gens à s’inquiéter de leur futur. Alors donner l’occasion, à une certaine audience, d’observer qu’à plus de 50 ans, on est loin d’être fini est particulièrement encourageant. Car, sans nier leur âge, ces héros de Night Run, Taken ou encore 3 Days to Kill montrent qu’ils en ont encore largement sous le capot et qu’ils peuvent, sans rougir et avec une bonne punch-line, encore tenir tête à ceux qui tenteraient de venir les détrôner.

N'étant pas le film que je devais aller voir au cinéma à la base, je fus quand même obligé d'aller voir "night run" nouveau film de"Jaume Collet-cérat" dont j'avais vus et aimé tous les précédents films.Et n'étant vraiment pas sure d’adhérer a ce nouveau film(ce passant ...

Run All Night ou Night Run (changement de titre inutile) est la 3ème collaboration entre le réalisateur Jaume Collet-Serra et l'acteur irlandais Liam Neeson mais également la 3ème réussite. Un an plus tard après le très bon Non-Stop, ce duo s'attaque à un nouveau thriller/action ...

Depuis le succès surprise de Taken, Liam Neeson reproduit plus ou moins la même performance, celle du vieux cabossé en rupture familiale qui est obligé de botter des culs. Avec plus ou moins de réussite. Sa collaboration avec le réalisateur espagnol Jaume Collet-Serrat est, ...