NEVADA

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Le cheval est parait-il la plus noble conquête de l’homme… Dans le film qui va suivre, vous allez découvrir que celui qui dompte l’autre n’est peut-être pas celui que l’on croit ! Voici l’histoire de Roman, un homme mutique et violent, emprisonné pour faits graves au Nevada. Pour essayer de le sortir de son isolement, l’administration pénitentiaire va lui proposer un programme de réinsertion assez particulier : dresser des chevaux sauvages vivant en liberté dans les grands espaces de cet état de l’Ouest américain…

Et là, miracle, au contact de ces mustangs épris de liberté, Roman va peu à peu redonner un sens à sa vie, tenter de corriger ses démons en acceptant de les affronter, pouvoir envisager de s’en sortir et qui sait, renouer avec sa fille qu’il n’a pas vu depuis si longtemps…

Matthias Schoenaerts incarne cet homme brisé en quête de reconstruction, au coeur d’un premier film rude et délicat à la fois, signé Laure de Clermont-Tonnerre…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'HOMME QUI MURMURAIT A L'OREILLE DES CHEVAUX (Depuis des millénaires, le cheval est bien plus qu'une conquête ou un animal domestiqué : c'est un compagnon pour l'Homme, capable de soigner ses plaies à l'âme...) ou encore UN PROPHETE (Parfois, un séjour en détention peut remettre un prisonnier dans le droit chemin ou bien le plonger plus en avant dans la délinquance...).

Vous l’avez vu, l’un des atouts maîtres de « Nevada » réside en la performance une nouvelle fois impressionnante de son acteur principal, Matthias Schoenaerts. Le comédien belge s’est bâti depuis le début des années 2010 une filmographie à la fois éclectique et impressionnante. C’est le film « Bullhead » qui le révèle en 2011 dans le rôle d’un éleveur de bétail flirtant d’un peu trop près avec des mafieux spécialisés dans les hormones animales. Un scénario rugueux et violent qui s’appuie sur la transformation physique du comédien, devenu une masse de muscles rappelant en effet les bovins qu’il côtoie dans l’intrigue.

L’année suivante est celle de la consécration avec « De rouille et d’os » de Jacques Audiard aux côtés de Marion Cotillard. Cette histoire d’amour très particulière entre une dresseuse d’orque amputée des deux jambes et un marginal asocial est non seulement un beau succès public mais vaut à Matthias Schoenaerts le César du meilleur espoir masculin 2013, trophée jusqu’ici jamais remis à un citoyen du plat pays… « Blood ties » de Guillaume Canet, « Suite française » de Saul Dibb, « Danish girl » de Tom Hooper, « Red sparrow » de Francis Lawrence, « Kursk » de Thomas Vinterberg ou « The laundromat » de Steven Soderbergh sont depuis venus confirmer tout le talent de cet acteur aussi à l’aise dans le cinéma d’auteur qu’au rayon superproduction ou film d’action…

Mais vous l’avez vu, l’autre star de « Nevada » c’est le cheval. Laure de Clermont-Tonnerre a magnifiquement mis en scène la nature sauvage de l’animal, en faisant le symbole de cette liberté et de cette animalité qui caractérisent aussi le personnage de Roman. D’autres cinéastes ont étudié cette relation si particulière entre l’humain et l’équestre : on pense évidemment à Robert Redford (par ailleurs producteur de Nevada) dans « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » en 1998 mais aussi à « Cheval de guerre » de Steven Spielberg en 2011 ou encore à « Jappeloup » de Christian Duguay en 2013 et même à « Spirit l’étalon des plaines », formidable film d’animation de l’année 2002 !

Cinq ans après Rabbit (2014), court métrage qui posait les bases du présent long métrage, Laure de Clermont-Tonnerre prolonge sa réflexion sur la domestication réciproque d’un prisonnier et d’un mustang sauvage pour une œuvre magnifique et forte, gorgée d’images inoubliables ...

Belle aventure que celle de l'actrice française Laure de Clermont-Tonnerre qui réalise son rêve américain, avec son premier long-métrage, Nevada, parrainé par M. Robert Redford, pas moins. Il est vrai que cette histoire entre un homme et un cheval, sauvages tous les deux, ...

Premier film d'une jeune actrice française, produit par Robert Redford et avec Matthias Schoenaerts en brute sensible, Nevada coche toutes les cases d'un drame digne de ce nom. Entre film carcéral et western, le film se distingue par une photographie incroyable, un son ultra-léché ...