MES DOUBLES, MA FEMME ET MOI

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Doug Kinney (Michael Keaton) contremaître dans une entreprise de construction, est dévoré par son travail et gagné par le stress. Son boulot ne lui laisse aucun répit et il a à peine le temps de voir sa femme et ses deux enfants, qu'il adore. Il trouve une solution à tous ces problèmes le jour où il fait la connaissance d'un chercheur en génétique qui lui propose de créer un clone, un autre lui-même. Si, si, au cinéma, c’est possible ! Aussitôt dit, presque aussitôt fait. Doug peut enfin s'occuper de sa femme et de ses enfants tandis que son double travaille pour lui. Mais bientôt deux Doug lui semblent insuffisants...Il demande donc à son généticien préféré d’engendrer un Doug 3, si, si, c’est toujours possible ! Celui-ci sera destiné aux tâches ménagères. Le léger problème, c’est qu’il faut cacher au reste du monde l’existence de ces doubles et c’est là que les quiproquos et les situations les plus invraisemblables vont commencer à s’accumuler. Frappé par une sérieuse crise identitaire, Doug va avoir quelques difficultés à organiser la coordination de ses clones.

Réalisé par Harold Ramis à qui l’on doit, entre autre, Un jour sans fin, Mes doubles ma femme et moi est une comédie au rythme infernal qui donne l’occasion à Michael Keaton d’interpréter plusieurs rôles avec le talent qu’on lui connait.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE ISLAND (2005 - MICHAEL BAY) (Deux personnages réalisent qu'ils ont été clonés à partir de modèles humains afin de leur servir de pièces de rechange.) ou encore MR. MOM (1983 - STAN DRAGOTI) (Un père de famille récemment contraint au chômage, découvre les "joies" et les vicissitudes de la vie de père au foyer.).

Harold Ramis a débuté dans le show-bizness au début des années 70 comme comédien dans  la troupe du National Lampoon Show qui cartonnait à la télévision. Il y avait comme complices : John Belushi, Gilda Radner et Bill Murray. On le découvre en France en 1984 dans S.O.S. fantômes où il joue le rôle du Docteur Egon Spengler. Précisons qu’il en avait écrit le scénario avec Dan Aykroyd et Rick Moranis. On le retrouve en 1987 dans Baby boom de Charles Shyer aux côtés de Diane Keaton et Sam Shepard. Il est évidemment au générique de S.O.S. fantômes 2 en 1989. C’est en 1993 qu’il nous propose, cette fois-ci comme metteur en scène, le petit bijou qu’est Un jour sans fin dans lequel il joue d’ailleurs un petit rôle. Ce film a été classé comme une des trente meilleures comédies de tous les temps. En 1999 il réalise Mafia blues avec Billy Crystal et Robert de Niro. Ce film obtient un tel succès qu’il génère une suite, toute aussi réussie : Mafia blues 2, la rechute en 2002. En 2009 il dirige Jack Black et Michael Cera dans L’an 1, des débuts difficiles, une comédie préhistorique.

Après avoir fait ses débuts à la télévision dans des sitcoms et des séries, Michael Keaton obtient un vrai rôle pour le grand écran dans Nightshift, Les croque-morts en folie, de Ron Howard en 1982. En 1983, il tient le premier rôle dans Mr Mom de Stan Dragoti aux côtés de Terri Garr. Il retrouve Ron Howard en 1986 pour Gun Ho, du saké dans le moteur. C’est en 1988 qu’il se fait réellement remarquer dans Beetlejuice de Tim Burton où il interprète le rôle-titre. Après une comédie de Howard Zieff, Une journée de fous en 1989, il est choisi la même année par Tim Burton pour incarner Bruce Wayne en personne dans Batman où il a pour partenaire Kim Basinger  et Jack Nicholson qui est Le Joker. Keaton rempile en 1992 toujours avec Tim Burton pour  Batman, le défi où Michelle Pfeiffer est Catwoman et Dany de Vito Oswald Cobblepot, l’inquiétant Pingouin. Sa carrière est définitivement lancée et il s’offrira le luxe de refuser d’incarner Batman à nouveau, attiré par d’autres projets. Né Michael Douglas, il a choisi le pseudo de Michael Keaton après avoir lu une interview de Diane Keaton. A un journaliste qui lui posait justement la question à propos de son pseudonyme, il avait répondu : « C’est vrai que j’ai décidé de changer de nom quand j’ai vu qu’il existait déjà deux Michael Douglas dans le métier. Je crois qu’il y en a en a un des deux qui se démerde pas trop mal et l’autre qui tourne dans des pornos un peu cheap comme… Basic instinct. » Fin de citation.

Un film vraiment marrant, vraiment detente. Une idee plutot bien exploitee, un Keaton plutot surprenant, bref, Si vous voulez passer un bon moment devant la tele sans vous prendre le chou, ce film est ce qu'il vous faut... ...

Ce film est avant tout une comédie délicieusement drôle, et franchement ça fait du bien ! Les situations rocambolesques s'enchainent. Un grand nombres de répliques font mouches, souvent tordantes, parfois émouvantes. (suite sur mon blog XD) ...