MA REUM

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Faut pas l’enquiquiner Fanny, elle qui cherche à vivre dans un monde idéal. Mère parfaite et épouse plus que dévouée, elle cuisine chaque matin avec amour le goûter que son fils emportera à l’école. Elle ne vit que pour les recettes qu’elle partage sur son blog et l’épanouissement de ce fils unique, adoré.

Un jour, pourtant, elle constate qu’Arthur, 9 ans, a changé. Il semble perturbé même si la modification de son comportement est subtile. Si son père minimise les faits, Fanny, elle, est viscéralement touchée.

Maladroitement, la mère impeccable mène l’enquête et découvre qu'Arthur est le souffre-douleur d’une bande de trois garçons de sa classe. Il encaisse sans broncher, elle va le venger. Elle commence par miser sur le dialogue, mais, comme il ne mène à rien, elle passe à l’offensive. Elle met en place une stratégie digne d’un gamin de dix ans pour protéger son fils. Evidemment, ça dégénère.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES TUCHE (Une autre comédie sur la famille) ou encore PAPA OU MAMAN (Une autre comédie sur une famille dont les parents n'assument pas tout à fait leur rôle...).

Une comédie sur le harcèlement scolaire? C’est une bonne idée, puisque c’est un sujet profond et répandu, d’habitude traité sous l’angle du drame. A vrai dire, ce deuxième film de Frédéric Quivring oscille entre le portrait parodique d’une mère abusive, qui se venge comme si elle avait dix ans, et la dénonciation d’un sujet grave qu’il met, pendant une longue période du film, en sommeil. Sans doute parce qu’il a écrit très rapidement ce film, sorti à peine un an après le premier : Sales Gosses, une autre comédie sur la vengeance, cette fois, d’un jeune moniteur sur les vieux de la colonie de vacances pour laquelle il travaille. Nouveau contrepied dans Ma Reum où une mère s’attaque à beaucoup plus petit qu’elle. Le style reste le même : de la comédie grasse, à grand renfort de gags potaches, qui visent le plus large public possible.

Le principal atout de Ma Reum reste son casting. Audrey Lamy, qui joue Fanny, y trouve son premier grand rôle et cela, dans une pure comédie. Formée au Conservatoire et sur les planches des théâtres, elle est toutefois devenue populaire dans ce registre comique grâce à la série TV Scènes de Ménage, puis à son One woman Show, Dernières avant Vegas. Après plusieurs apparitions dans Brice de Nice, Paris ou Ma part du gâteau de Cédric Klapish, elle explose dans Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimram et rafle alors une nomination au César du meilleur espoir féminin.

Dans Ma Reum, elle est entourée de Max Boublil, qui comme elle, s’est d’abord révélé sur scène, dans le stand up, après plusieurs seconds rôles. Lui a gagné en plus une forte popularité auprès des tout jeunes grâce à de saynètes diffusés sur Youtube. Souvent employé pour son tempérament lunaire, il est ici manipulé et ébahi par ce qui se trame. Autre personnalité : Joey Starr, qu’Audrey Lamy a déjà croisé dans Polisse de Maïwenn. Il campe ici une sorte de caricature de son personnage public, lui qui comme acteur a déjà une palette de jeu étendu, du drame social à la comédie absurde. En plus de sa carrière de chanteur et de danseur hip-hop, bien sûr.

« Très amusant ! Le film « Ma reum » aborde avec humour le thème du harcèlement scolaire. J’ai apprécié que le début de ce film ait un aspect narratif de « Desperate Housewives » pour raconter la vie parfaite d’une mère heureuse, jouée par Audrey Lamy. Ce personnage, ...

Ma Reum est un film intéressant pour sa façon d'aborder deux thèmes assez profonds auxquels, malheureusement, de nombreux enfants et parents sont confrontés, à savoir le harcèlement scolaire et le fait de laisser son enfant grandir. Le plus positif est que cela est abordé ...

Ce petit film est une très bonne surprise. Il aborde le théme du harcèlement d'une manière franche et oserais-je dire jamais vu... On rit des pièges tendus aux enfants, ce qui est déjà particulier et assez jouissif car ici les enfants sont vraiment monstrueux aussi... Néanmoins, ...