LES VACHES N'AURONT PLUS DE NOM

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Tourné avant Petit paysan, mais finalisé ensuite, Les vaches n’auront plus de nom se présente comme un complément indispensable au thriller rural de Hubert Charuel. Beau film intime, tourné dans la ferme de ses parents, avec eux et avant la vente de celle-ci, ce documentaire « familial » parle du monde paysan de manière précise tout autant que de filiation. En y tenant à l’écran son rôle de fils ayant bifurqué vers le cinéma, Hubert Charuel joue aussi très finement d’un décalage fécond, devenant l’acteur d’un film qui se cherche au moment des prises de vue et qui se trouvera au montage quelques années plus tard. C’est la réussite de ce "moyen métrage" que de réussir à transmettre au spectateur cette affection profonde et palpable (et teintée d’une mélancolie joyeuse) pour l’exploitation qui, trente ans durant, occupa les siens.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PAYSAN PAYSAGE (La réalisatrice Tiphaine Lisa Honoré va filmer son propre père, un paysan atypique qui plante des arbres et protège la nature au lieu de l'exploiter.) ou encore AU NOM DE LA TERRE (Dans la lignée de "Petit Paysan", ce drame raconte sur 40 ans l'histoire d'une famille rurale, et les évolutions du métier.).

Jean-Paul Charuel, agriculteur, prend sa retraite. Son fils Hubert, réalisateur, ne reprendra pas l’exploitation familiale. Sylvaine, la mère, continue de travailler à la ferme.

Seule, Sylvaine doit changer sa façon de travailler et les conditions d’exploitation de son troupeau de vaches.

Elle doit déménager ses bêtes vers une nouvelle ferme industrielle, exploitée de façon plus moderne.