LES NOUVELLES AVENTURES DE CENDRILLON

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Après le succès des Nouvelles aventures d’Aladin, la société de production et de distribution Pathé a décidé de se la jouer un peu à l’américaine. A l’instar des Marvel et des DC Comics qui proposent des univers étendus pour développer leurs personnages, Pathé, lui, réadapte les contes de fées. Cette fois, c’est au tour de Cendrillon.

Le procédé est le même que dans le film d’Arthur Benzaquen. On suit Julie, trentenaire un peu désespérée dont c’est l’anniversaire. Mais visiblement, elle est la seul à s’en souvenir. Jusqu’à ce que Marco, l’homme qu’elle aime secrètement, l’appelle et lui demande de garder son fils. Julie est effondrée, tout le monde la considère comme une bonniche. Seule avec ce petit garçon infernal, Julie décide de lui raconter l’histoire de Cendrillon… enfin presque.

Marilou Berry retrouve sa mère Josiane Balasko dans cette nouvelle relecture de l’histoire de Charles Perrault et des frères Grimm. Le réalisateur Lionel Steketee, qui est aussi le réalisateur de Case départ et du Crocodile du Botswanga, réunit également Arnaud Ducret et Didier Bourdon dans cette adaptation aux anachronismes délirants.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES NOUVELLES AVENTURES D'ALADIN D'ARTHUR BENZAQUEN (Les deux films font partie de la même saga lancée par Pathé) ou encore LE MAGNIFIQUE DE PHILIPPE DE BROCA (Les deux films emploient le même procédé narratif où un personnage raconte une histoire en s'inspirant de son environnement).

A quoi servent les contes? Au-delà d’aider à l’endormissement des enfants le soir venu, ils ont avant tout une vocation pédagogique. En effet, même s’ils sont un peu plus trash que dans leurs adaptations par Disney ou autre, les histoires de Charles Perrault, des frères Grimm ou encore de Hans Christian Andersen cherchent avant tout à donner une leçon de vie, une morale qui permettra à celui qui l’entend de faire attention ou de mieux comprendre certains aspects du quotidien ou de ce qu’il ressent. Et c’est exactement ce procédé, évidemment mis au goût du jour, qu’essaye de reproduire la série de films Les Nouvelles aventures de… Après Kev Adams qui racontait son histoire via celle d’Aladin, c’est au tour de Marilou Berry de faire le point sur sa vie en passant par celle de Cendrillon.

C’est par le biais de l’oral et de l’histoire que le personnage de Marilou Berry, Julie, va ainsi comprendre où elle en est dans sa vie et que, finalement, elle se trompe sur l’homme qu’elle doit aimer. Evidemment, dans la version de Lionel Steketee tout est exagéré, le curseur poussé à l’extrême sur l’humour, l’anachronisme et les situations comiques colorées de de mauvais goût. Mais tout est pensé pour coller aux personnages et surtout à l’idée que l’on doit se faire d’eux : chacun a sa couleur suivant ce qu’il représente. Alors que Cendrillon est dans des tons doux et naturels, sa belle-mère et ses demi-sœurs sont dans des couleurs beaucoup plus agressives et contrastées. Le prince, lui, est l’archétype de l’aventurier, avec sa veste en cuir et son épée toute neuve, alors que son frère, qui rêve d’être un artiste, est plus dans le mode courtisan, voire troubadour.

Au-delà d’adapter un conte, ce qui est une grande tradition du cinéma car ce sont des histoires fondatrices et séminales, Les nouvelles aventures de... Cendrillon ou Aladin, reprend un principe narratif qui avait notamment déjà été exploré par Philippe de Broca dans Le Magnifique. En effet, dans ce film de 1973, Jean-Paul Belmondo incarnait un modeste écrivain qui tentait d'achever le dernier épisode des extraordinaires aventures du héros qu'il a créé, celui d'un agent secret invincible appelé Bob Saint-Clare, en prêtant à ses personnages les traits de ceux qu'il côtoie dans la réalité. A noter pour finir que le film de Lionel Steketee est la troisième réunion sur grand écran de Marilou Berry et de sa mère Josiane Balasko après Ma vie est un enfer en 1991 et Cliente en 2008. 

Non, on est pas dans Disney. La c'est l'inverse, (spoile et humour et second degré) on un mec fan de gros boobs, (le roi) un royaume tenu par un père qui délaisse son 2ème fils trompant sa femme en lui reprochant d'être parti avec un troubadour. Une belle mère un peu obsédé ...

La bande annonce m'avait fait rire, du coup j'ai eu envie de voir le film. C'est globalement assez drôle et divertissant. Le début est un peu lourd : l'intrigue commence dans notre société contemporaine, les personnages nous sont présentés mais les gags ne sont pas très ...

Séance de rattrapage. Avec la moyenne de l'oeuvre sur les différents sites, je m'attendais à un navet putride à la sauce Pecas des glorieuses années 70. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir : - une mise en scène plus qu'honorable, - un humour à différents degrés ...