LE RÊVE DE DAISY

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Savez-vous ce qu’est un quokka ? Non ce n’est pas une version frelatée du Coca, mais un animal herbivore, un petit marsupial qui, comme le kangourou, vit en Australie. L’Australie pays producteur du film d’animation de Ricard Cussó, Le rêve de Daisy, dont une quokka est l’héroïne. 

L’action du film se déroule dans la Cité Sanctuaire, une ville majestueuse, multiculturelle et écologique, peuplée d’animaux de toutes sortes et de toutes tailles ayant appris à vivre en harmonie. C’est là pourtant que se prépare la Coupe du Monde de la Peur, une sorte de compétition olympique où les animaux les plus féroces, les plus mortels et les plus effrayants se disputent le titre convoité d’Animal le plus Effrayant du Monde. Débarque alors dans la cité des lions, des tigres et… une adorable quokka souriante nommée Daisy. 

Le rêve de Daisy est le troisième volet des Contes de la Cité Sanctuaire après L’arbre à vœux et Combat Wombat sortis en France en 2023. Une série de films d’animation tous réalisés par Ricard Cussó, qui travaille actuellement sur la suite de Combat Wombat. Le réalisateur qui prête sa voix à un Drago Modo tandis que le grand Sam Neill, le paléontologue de Jurassic Park, est lui la voix de Frankie Lagrimpe, le crocodile coach de Daisy.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ZOOTOPIE (Une historie de détective dans un ville où vivent des animaux) ou encore COMBAT WOMBAT (Un des contes de la Cité Sanctuaire).

Saviez-vous que bien avant d’affronter les vélociraptors de Jurassic Park, Sam Neill avait fait face à un monstre sacré du cinéma français ? Il s’agit d’Isabelle Adjani dont il a joué le mari dans Possession d'Andrzej Żuławski. Un film sorti en 1981, l’année où l’on a découvert cet acteur néo-zélandais (né en Irlande) dans le rôle de Damien, le fils du diable, dans le dernier volet de la trilogie de La malédiction – La malédiction finale. Un rôle qu’il a décroché grâce à  James Mason qui l’avait remarqué deux ans plus tôt dans Ma brillante carrière. Un titre prédestiné.  

Une carrière qui a débuté au théâtre après des études de littérature anglaise. La première apparition de Sam Neill sur le grand écran date de 1975, dans Landfall de son compatriote Paul Maunder. Mais dès les années 80 il a explosé sur la scène internationale notamment grâce à sa nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans la mini-série Reilly: Ace of Spies. Dans la foulée, on l’a vu au cinéma dans Le sang des autres de Claude Chabrol face à Jodie Foster ; partenaire de Meryl Streep dans Plenty ou dans Un cri dans la nuit, deux films de Fred Schepisi ; en mari de Nicole Kidman dans Calme Blanc de Phillip Noyce ou en marquis de La Fayette dans La Révolution française de Robert Enrico ! Voilà pour les années 80. 

Il a entamé la décennie suivante en capitaine de sous-marin Russe dans À la poursuite d’octobre rouge de John McTiernan. Mes ses films qui ont marqué les années 90 sont sans conteste Jurassic Park de Steven Spielberg, La leçon de Piano de Jane Campion et L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de (et avec) Robert Redford. Car Sam Neill tourne beaucoup. A la télévision comme au cinéma. Alors en survolant sa filmographie on trouve aussi bien Angel de François Ozon que À la poursuite de Ricky Baker de Taika Waititi, un autre de ses compatriotes. Et quand on ne le voit pas à l’écran, on l’entend comme dans Le rêve de Daisy ou Scarygirl, deux films d’animation de Ricard Cussó auxquels il a prêté sa voix.