LE GRAND CIRQUE

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Pour son premier film en tant que réalisateur, le comédien d’origine marocaine Booder raconte une histoire inspirée de sa propre expérience, lui qui a passé son enfance à l’hôpital pour soigner une maladie respiratoire. C’est à cette occasion qu’il a découvert le métier de clown dont il s’inspirera pour devenir lui-même comédien.  

Le film raconte comment, en visite dans un hôpital pédiatrique, le comédien Momo rencontre Michel, directeur d’une association de clowns bénévoles. Au contact de celui-ci, Momo s’essaie à faire rire les enfants. La greffe prend et, de fil en aiguille, Momo entreprend de monter un spectacle de cirque impliquant chacun des enfants.  

Porté par une sincérité indéniable, Booder traite du sujet délicat de l’humour en milieu médical. Alors qu’il incarne avec sensibilité le rôle principal, il a confié la plupart des rôles secondaires à des acteurs non professionnels, à quelques exceptions près, notamment de Gérard Giroudon, de l’académie française, qui joue Michel, de l’association des clowns.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CHOCOLAT (L'histoire du clown Chocolat, premier artiste noir de la scène française.) ou encore UNE DRÔLE D'HISTOIRE (Un adolescent déprimé prend un nouveau départ après être entré dans un clinique psychiatrique.).

A sa naissance au Maroc en été 1978, Booder (de son vrai nom Mohammed Benyamna) a été diagnostiqué asthmatique avec des complications respiratoires par un médecin qui prédisait qu’il ne passerait pas l’hiver. Mais son père a fait venir sa famille en France où l’enfant a été soigné pendant trois ans à l’hôpital parisien Necker, spécialisé dans les enfants malades. C’est à cette occasion que Booder a fait connaissance avec le métier de clown dans les hôpitaux. Trente ans plus tard, il s’est souvenu de cette expérience et a voulu rendre hommage aux clowns.  

Après avoir posé sur le papier quelques scènes inspirées d’expériences personnelles, il a fait appel à la scénariste Gaelle Falzenara pour mettre en forme ses notes de façon utilisable. L’écriture a eu lieu à l’époque du covid, propice à ce genre de travail en collaboration, l’un apportant des éléments vécus, l’autre une méthode pour les intégrer à un ensemble structuré.  De fil en aiguille, leur collaboration s’est naturellement étendue à la mise en scène.  

Pour incarner les personnages, Booder tenait à engager une bonne part de comédiens non professionnels, afin d’apporter une certaine fraîcheur au projet. Ça ne l’a pas empêché de faire appel à quelques professionnels expérimentés, comme la comédienne belge Fanny Dumont, qui joue l’infirmière, ou le sociétaire de la comédie française Gérard Giroudon, qui joue Michel. Quant aux enfants, ils ont été choisis eux aussi à l’issue d’un casting de non professionnels. Ils ont ensuite été entraînés à des lectures et des ateliers pour se préparer à leurs rôles respectifs ainsi qu’au fonctionnement d’un plateau.  

A l’origine, Booder pensait tourner les scènes d’hôpital en noir et blanc avant de passer à la couleur à partir de l’arrivée de Momo. Mais cette idée a été abandonnée au profit d’un traitement différencié des couleurs destiné à dédramatiser l’univers de l’hôpital.    

J'ai vraiment aimé ce film, je le trouve intéressant, on voit que le budget a pas été élever et c'est ce qui fait son charme. Ce film est touchant, la larme a l'oeil et que dire de la prestation de Booder qui est juste incroyable dans ce film. Le role du clown ...

Booder n'a jamais été mon commique préféré mais depuis quelques années, il monte dans mon classement, je ne sais pas si c'est parce qu'il s'améliore et si parce que je suis plus compréhensif. Ce film a été un excellent moyen de prouver qu'il a grandement ...

Un humoriste raté cherche en vain un boulot lucratif quand on lui propose de devenir clown pour les enfants malades.Si vous êtes rétif au personnage de Booder, autant le dire tout de suite, ce film vous laissera marmoréen. Quant aux autres, ils le trouveront assurément émouvant. ...