LE GENDRE DE MA VIE

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Stéphane Legendre a toujours rêvé d’avoir un fils. Pour combler cette frustration, il a la fâcheuse tendance à accaparer les petits-amis de ses trois filles ce qui les fait fuir rapidement. Ses filles lui cachent donc soigneusement leurs histoires d’amour. Mais quand il découvre que sa cadette a plaqué un joueur de rugby dont il est un grand fan, rien ne va plus.

Kad Merad interprète ce père névrosé qui va tout faire pour réconcilier celui qu’il tient pour le gendre idéal avec sa fille jouée par Pauline Etienne. L’occasion pour la jeune comédienne de livrer une composition dans un registre très différent de La Religieuse de Guillaume Nicloux, qui lui avait valu un Magritte du cinéma, l’équivalent des César en Belgique.

Aux commandes de cette comédie, François Desagnat, le réalisateur d’Adopte un veuf, a pris plaisir à mettre en scène ce personnage de père, insatisfait chronique incapable de voir le bonheur à sa porte. Le cinéaste a lui-même adapté ce scénario développé à l’origine pour une production américaine dont l’action a été transposée sous le soleil de Marseille.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MON BEAU-PÈRE ET MOI (Une comédie autour des relations entre gendre et beau-père) ou encore ADOPTE UN VEUF (Une autre réalisation de François Desagnat dans laquelle joue Bérangère Krief).

Comme le rappelle François Desagnat, les auteurs de comédies aiment bien le thème du gendre, présent dans Mon beau-père et moi par exemple. Ce qui a surtout intéressé le réalisateur dans Le gendre de ma vie c’est l’idée d’inverser la situation habituelle : le prétendant n’est plus accueilli dans la famille avec méfiance mais avec enthousiasme. En changeant d’optique le metteur en scène a aussi cherché à casser les schémas familiaux classiques et vieillots à travers des détails significatifs :  c’est le personnage de la mère, interprétée par Julie Gayet, qui préside à table et non Kad Merad. De même, la mère ne prépare jamais un repas et la seule fois où on la voit dans la cuisine, c’est lorsqu’elle nettoie son matériel de sculpture...

Familles, je vous aime ! Tel pourrait être le credo professionnel de François Desagnat. Tous ses films abordent en effet la thématique familiale comme 15 ans et demi où Daniel Auteuil s’efforce de renouer avec sa fille adolescente ou Adopte un veuf avec André Dussollier figure paternelle au milieu de ses colocataires. "La famille m’interpelle", confirme le réalisateur qui aime explorer "l’amour qui s’y exprime sous différentes formes, les événements qui la construisent, les non-dits, les tensions, les dysfonctionnements, la fraternité, les relations parents-enfants". Derrière l’humour, la tendresse n’est jamais loin dans ses comédies et le réalisateur confie que s’il a choisi Kad Merad pour interpréter le rôle de Stéphane c’est pour ses qualités comiques bien entendu mais aussi parce qu’il est "vecteur d’émotion".

Le rugby joue un rôle important dans Le gendre de ma vie. Certains plans ont été filmés au stade Mayol lors d’un véritable match et les supporters du club toulonnais ont ainsi joué les figurants. Fan de rugby et supporter du RCT à l’écran, Kad Merad est, dans la vie, un vrai mordu de ballon ovale. Il a même pratiqué ce sport pendant quelques années. "On m’appelait la botte impériale" dit le comédien, plaisantant à moitié. Il a en effet débuté tout jeune- il était alors poussin- en tant que 15 alors qu’il était à Ris-Orangis dans l’Essonne. Il a continué à fréquenter les terrains jusqu’à ses vingt-cinq ans et jouait alors comme demi d’ouverture en 3è division. Aujourd’hui, le comédien suit avec beaucoup d’intérêt le Top 14  et vante les valeurs de solidarité et d’entraide véhiculées par le rugby.

Un film court pour bien démarrer la journée et surtout pas prise de choux. Voilà ce que j'ai pu trouvé à voir ce matin. Un film plutôt marrant, je sais je suis bon public à en croire certains commentaires; mais bon j'ai passé un bon moment et j'espère qu'il en sera de ...

Je ne m'attendais ni à mieux, ni à pire, donc le pari est plutôt réussi ! Cette petite comédie reste simple mais efficace... certes elle ne révolutionne pas le genre mais fait passer un bon moment sans prétention grâce à quelques gags et des personnages secondaires assez ...