LA FÊTE DES MÈRES en VOD
- De
- 1990
- 95 mn
En 1941. La France est occupée mais Arthur, 9 ans, vit insouciant, réfugié chez ses grands-parents maternels en Gironde. Sa mère, chanteuse lyrique, et son père, médecin, sont à Paris. Mais ce dernier, étant juif, est obligé de venir se cacher en Gironde. Pour ne pas faire courir de risques à ses parents, Arthur est alors envoyé chez une cousine de sa mère qui élève ses enfants...
- Drame
- France
- Tous publics
1 MIN AVANT
Tourné durant l’été 1989, la Fête des mères – également connu sous le titre Un jeu d’enfant – est le troisième long métrage de Pascal Kané.
Cet Angoumoisin de naissance, puisque né à Angoulême, en 1946, fut critique aux Cahiers du Cinéma de 1969 à 1981 et réalisateur de courts métrages, dès le milieu des années 1970. Il passera aux longs métrages, en 1978, avec Dora et la lanterne magique, dont il avait coécrit le scénario en compagnie de Raoul Ruiz, dont il fut le discret interprète dans la Vocation suspendue.
C’est avec Pascal Bonitzer – coscénariste des Sœurs Brontë d’André Téchiné et futur réalisateur de Rien sur Robert ou Petites coupures – qu’il écrira le scénario de son deuxième film, Liberty belle (1983), puis de la Fête des mères, discrètement sorti le 4 avril 1990, le même jour que Tatie Danielle d’Etienne Chatilliez !
Ce n’est pas une revêche tatie que va rencontrer Arthur, le jeune héros du film réfugié en Gironde durant l’Occupation, mais, après un grand-père maternel, alias Jean Carmet, une revêche cousine, veuve et pieuse de surcroît, interprétée par Dominique Lavanant, récemment nommée au César du meilleur second rôle féminin pour sa prestation en épouse, limougeaude et hypocrite, de Jean-Pierre Marielle dans Quelques jours avec moi de Claude Sautet.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE VIEIL HOMME ET L’ENFANT (1967) (Comme Arthur, le jeune Claude est envoyé à la campagne chez un vieux couple pour échapper aux rigueurs de l’Occupation à Paris.) ou encore LE GRAND CHEMIN (1987) (Ce n’est pas la guerre qui pousse le petit Louis à la campagne, c’est le désarroi de sa mère, enceinte et abandonnée.).