L'ORIGINE DU MAL

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Après 8 Femmes de François Ozon, voici L’origine du mal de Sébastien Marnier dont le sous-titre pourrait être : cinq femmes et un homme. Après Irréprochable et L'Heure de la sortie, deux films remarqués au ton grinçant, Sébastien Marnier a réalisé ce thriller chabrolien qui se déroule dans une maison cossue en bord de mer.

C’est dans une luxueuse villa que débarque Stéphane, une jeune femme modeste qui se découvre tardivement une étrange famille : Serge, un père inconnu et très riche ; Louise, son épouse fantasque ; ses filles, George, une femme d’affaires ambitieuse, et Jeanne, une ado rebelle. Sans oublier Agnès, l’inquiétante servante. Dans cette jungle bourgeoise, un drame va se jouer et le mal se répandre…

Pour son troisième film, le réalisateur a réuni un casting de premier ordre : en tête Laure Calamy qui découvre donc Jacques Weber, le père, Dominique Blanc, la mère, Dora Tillier et Céleste Brunnquell et Véronique Ruggia Saura. Et il ne faut pas oublier Suzanne Clément dont on ne vous dira rien sous peine de trahir un secret…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HUIT FEMMES (Un crime dans une maison bourgeoise. Un homme meurt. Huit femmes se rejettent la faute. Un grand Ozon.) ou encore PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE (Un film d'Hitchcock auquel le réalisateur de L'origine du mal fait référence.).

Pour une grande majorité du public, Laure Calamy est née à la télévision dans la série Dix pour cent en 2015 et au cinéma en 2020 avec Antoinette dans les cévennes qui lui vaut de remporter le César de la meilleure actrice. Alors qu’elle exerçait ce métier depuis presque 15 ans quand on l’a découverte sur le petit écran dans le rôle de Noémie Leclerc, fidèle assistante de l’agence ASK.

Laure Calamy est née en 1975 à Orléans. Après son BAC elle est venue à Paris pour intégrer le Conservatoire national supérieur d'art dramatique dont elle est sortie en 2001 pour jouer au théâtre des pièces de Corneille, Labiche, Genet ou de Bertolt Brecht. Le cinéma est venu plus tard, en 2009, grâce à Bruno Podalydès qui lui a offert son premier dans Bancs Publics (Versailles Rive Droite) en 2009.

Après quoi, on l’a vu dans des seconds rôles notamment dans 9 mois ferme de Dupontel, Les cowboys de Thomas Bidegain, Ava de Léa Mysius, ou Nos batailles de Guillaume Senez. Mais elle a déjà des cinéastes dont elle est devenue la comédienne fétiche comme Blandine Lenoir avec qui elle a tourné trois films dont Annie Colère ou Justine Triet pour qui elle a joué dans Victoria et Sibyl. Sans oublier Caroline Vignal, réalisatrice d’Antoinette dans les cévennes dont elle a tourné le nouveau film.

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On comprend assez rapidement, en entrant dans le récit du nouveau film de Sébastien Marnier, que la fausse piste est une ligne éditoriale : elle semble même avoir contaminé sa promotion, qui nous vendait un huis clos à la Agatha Christie, présentant une famille dans laquelle ...