L'ART DU MENSONGE

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Evolution des mœurs oblige, les sites de rencontres sont devenus un moteur à histoires pour les scénaristes. Celle d'Estelle et Brian, deux célibataires esseulés qui s'y inscrivent et se rencontrent joue dans un premier temps sur les nouveaux modes de suspicion avant de grimper en gamme pour devenir un jeu chat et la souris. Qui ment à l'autre ? Qui a d'autres vues que sentimentales sur l'autre ? Qui usurpe son identité ? Voilà tout le plaisir ludique de L'art du mensonge. 

S'y ajoute celui de voir se tourner autour Helen Mirren et Ian Mc Kellen, deux des plus grands acteurs britanniques qui, étonnamment, sont réunis pour la première fois à l'écran pour se prêter à une intrigue emboîtant les poupées russes et les révélations. Le goût pour les faux-semblants poussant L'art du mensonge à se faufiler entre les apparences de comédie romantique et de thriller. Quand il ne s'autorise pas à s'aventurer sur les récits d'espionnage mélancolique à John Le Carré. 

Les choses tournent pour autant plutôt rond dans les cercles concentriques que resserrent un scénario tout en manipulations machiavéliques. Ce serait donc bien le diable si vous ne vous amusiez pas devant ce délicieux duo faisant mentir le principe d'escroquerie au centre de L'art du mensonge, tant Mirren et Mc Kellen nous en donnent pour notre argent.

Evolution des mœurs oblige, les sites de rencontres sont devenus un moteur à histoires pour les scénaristes. Celle d'Estelle et Brian, deux célibataires esseulés qui s'y inscrivent et se rencontrent joue dans un premier temps sur les nouveaux modes de suspicion avant de grimper en gamme pour devenir un jeu chat et la souris. Qui ment à l'autre ? Qui a d'autres vues que sentimentales sur l'autre ? Qui usurpe son identité ? Voilà tout le plaisir ludique de L'art du mensonge. 

S'y ajoute celui de voir se tourner autour Helen Mirren et Ian Mc Kellen, deux des plus grands acteurs britanniques qui, étonnamment, sont réunis pour la première fois à l'écran pour se prêter à une intrigue emboitant les poupées russes et les révélations. Le goût pour les faux-semblants poussant L'art du mensonge à se faufiler entre les apparences de comédie romantique et de thriller. Quand il ne s'autorise pas à s'aventurer sur les récits d'espionnage mélancolique à John Le Carré.

Les choses tournent pour autant plutôt rond dans les cercles concentriques que resserrent un scénario tout en manipulations machiavéliques. Ce serait donc bien le diable si vous ne vous amusiez pas devant ce délicieux duo faisant mentir le principe d'escroquerie au centre de L'art du mensonge, tant Mirren et Mc Kellen en donnent pour son argent.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver A COUTEAUX TIRÉS (Un suspense romantique entre une avocate et un accusé de meurtre ou, comme ici, tout est question de double jeu.) ou encore L'AFFAIRE THOMAS CROWN (Ce classique du jeu amoureux du chat et de la souris est une des matrices de "L'art du mensonge").

Si L'art du mensonge marque donc la première collaboration au cinéma entre Helen Mirren et Bill Condon, il n'en est pas de même pour Ian Mc Kellen. Le comédien et le réalisateur se connaissent même très bien, pour avoir tourné quatre films ensemble, les trois derniers – Mr Holmes, le remake de La belle et la Bête et L'art du mensonge - ayant, qui plus est, été enchaînés. Le lien entre les deux hommes se resserrant autour de Jeffrey Hatcher, scénariste de Mr Holmes comme de L'art du mensonge. Ce qui n'empêche pas Condon et McKellen d'avoir voulu installer une progression dans leur travail, les deux films reposant sur une dualité évolutive de la notion de regret chez les rôles masculins. Condon affirmant que Mc Kellen est l'acteur idéal pour ce type de personnage, de par son parcours au cinéma et au théâtre l'ayant mené autant chez les tourmentés chez Shakespeare que vers des figures plus héroïques comme le Gandalf du Seigneur des anneaux.    

L'art du mensonge repose donc sur des jeux de masques qui tombent entre les vraies motivations de deux seniors, mais peut-être aussi sur ceux que porte Bill Condon, réalisateur à la filmographie oscillant entre film fantastiques, comédies musicales et drames psychologiques. Une manière de marcher dans les pas d'une de ses idoles, Vincente Minnelli, cinéaste à la carrière ayant tout autant navigué entre les registres, avec cependant en filigrane un penchant pour les mélodrames romantiques. Il en reste des traces dans la relation entre Betty et Roy, le couple qui se tourne autour dans L'Art du mensonge. Son influence principale aura pour autant été le cinéma d'Alfred Hitchcock des années 50, et ses ambiguïtés quand ils mettaient en scène des méchants mais auxquels le spectateur s'identifie.    

Autre faux-semblant, le ton et l'esprit très british de L'art du mensonge, de son casting essentiellement britannique à son tournage à Londres (en dépit de quelques flashbacks situés à Berlin) alors que Condon est un réalisateur américain, profondément attaché à New York, sa ville d'enfance. Le réalisateur a cependant décidé de tourner dans la capitale anglaise, justement pour sa capacité à concentrer des cultures et des identités multiples. Un autre jeu de masques donc...

Pour les besoins de “The Good Liar”, un thriller intimiste sous fond de mensonges et de manipulations, Bill Condon réunit le duo Helen Mirren (“The Queen”) et Ian McKellen (“Le seigneur des anneaux”, “X-men”). Le couple d’acteurs crève littéralement l’écran ...

On est certes loin d'un grand film, mais pour ma part j'aurais indéniablement passé un bon moment devant ce film d'arnaque troisième âge aux résonances historiques. Il est vrai que c'est surtout la première moitié du film qui séduit, lorsque les deux têtes d'affiches ...

Behind commence son année 2020 au cinéma tout en douceur devant une oeuvre qui a tout, au premier abord, de ce qu'il appelle un film de vieux. Surtout à juger de l'âge moyen du public présent dans la salle quand il en a franchi la porte. Et tandis que L'Art du Mensonge déroule ...