KUNG FU YOGA

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Il faut parfois oser les alliages les plus douteux sur le papier pour obtenir l’exceptionnel… Bois et métal ne font-ils pas d’incroyables parures d’intérieur ? Huître et foie gras ne forment-ils pas un mets délicieux ? Peter et Sloane ne sont-ils pas le meilleur duo de la chanson française ?... Bon d’accord, ça ne marche pas pour tout !                                                

Dans Kung Fu Yoga, vous allez découvrir que la Chine et l'Inde, les deux géants d’Asie ont des civilisations et des fonctionnements apparemment opposés mais qui, le temps d’un film, peuvent procurer un plaisir maximal au spectateur. Il y est question de course au trésor, de poursuites en voiture, de trahison, de secret millénaire et de temple maudit.

Une sorte d’Indiana Jones nappé de sauce soja et soupoudré de curry qui permet à Jackie Chan, la superstar de l’Empire du Milieu, et à Disha Patani, la diva de Bollywood d’offrir un divertissement total, entre les traditions du Tibet et la modernité de Dubai…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver INDIANA JONES ET LE CRÂNE DE CRISTAL (Quand deux scientifiques que tout oppose doivent unir leurs forces pour mettre la main sur un secret bien gardé, ça fait des étincelles à l'écran !) ou encore GOLDEN CHILD L'ENFANT SACRE DU TIBET (Jackie Chan et Eddie Murphy même combat ou plutôt même aventure, face aux dangers et aux mystères du toit du monde...).

On ne s’en rend sans pas doute pas totalement compte depuis cette partie du globe, mais Jackie Chan est bien plus qu’un acteur passé maître dans l’art du Kung Fu… Prononcez son nom en franchissant les portes de n’importe quel pays d’Asie et vous verrez les yeux de votre interlocuteur s’illuminer… Car oui là-bas, Jackie Chan est une star, une idole, une icône, une divinité vivante ! Une avenue porte son nom à Hong-Kong, sa ville natale et pour laquelle il joue le rôle de porte-parole planétaire. Il est fréquemment cité dans les chansons des artistes les plus populaires en Chine ou en Corée. Il est le 2e acteur le mieux payé au monde derrière Robert Downey Jr. Il a servi de modèle pour la création de jeux vidéos…

En Occident, ce n’est qu’au milieu des années 90 que Jackie Chan commence à être apprécié du grand public. Jusqu’ici, mis à part auprès des amateurs d’action et d’arts martiaux, ses films avaient peu franchi les frontières et une première tentative de conquête d’Hollywood s’était traduite par un échec cuisant. En 1995, Jackie Chan dans le Bronx est un succès surprise au box-office nord-américain. Deux ans plus tard, le comédien décroche son premier carton mondial avec Rush hour aux côtés de Chris Tucker, l’histoire de deux flics, l’un chinois l’autre afro-américain, obligés de collaborer pour résoudre une affaire criminelle. Deux suites seront tournées, entre lesquelles la star place d’autres réussites commerciales comme Shanghai kid…

Mais au fil des années, le public semble se lasser et Jackie Chan décide de retourner à ses racines, se consacrant à son premier public en Chine. Bien lui en prend car, de choix plus audacieux en collaborations inédites, (avec Jet Li notamment dans Le royaume interdit), il redevient la star de tout un continent, ce qui lui permet aussi régulièrement de venir tenter à nouveau l’expérience américaine, notamment dans Karaté kid en 2010 ou en prêtant sa voix à l’un des personnages de la saga animée Kung Fu Panda…

Je m'attendais à une déception de la part de Jackie Chan qui a surtout tendance à enchaîner ces derniers temps, des films ennuyeux, peu spectaculaires et surtout avec une intrigue famélique pour ne pas dire ridicule... Et en grand Fan de Maître Jackie, je dois avouer que ...