J'IRAI OÙ TU IRAS

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Troisième film de la réalisatrice Géraldine Nakache – le premier en solo – J’irai où tu iras orchestre la tentative de rabibochage entre deux sœurs qui ne s’apprécient pas beaucoup. L’une jouée par Nakache, l’autre par sa grande copine Leïla Bekhti.

Il faut dire qu’elles n’ont pas grand-chose en commun. L’une, Vali, est chanteuse, fan de Céline Dion et rêve de devenir sa choriste. L’autre, Mina, est thérapeute, les pieds bien sur Terre. C’est leur père, malheureux, qui va tout faire pour les rapprocher.

En 3 films, Géraldine Nakache a imposé un ton dans le cinéma français, quelque chose de frais, de pop, un véritable bon esprit. J’irai où tu iras est comme ça : sympa tout plein, joliment écrit comme une lettre d’amitié aux spectateurs.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DEMI-SOEURS (Trois soeurs, très différentes, se retrouvent à la mort de leur père.) ou encore LES FILLES DU DOCTEUR MARCH (Un grand film sur les affres de la sororité.).

Selon Géraldine Nakache, l’idée de J’irai où tu iras provient d’un autre film dont son frère, le réalisateur Olivier Nakache, lui avait parlé : « Le documentaire 20 Feet From Stardom a été un premier déclic », dit-elle. Il s’agit d’un film qui relate le travail et l’humilité de toutes ces choristes qui donnent aux plus grands tubes populaires une profondeur supplémentaire. « Mais j’ai aussi toujours été fascinée par les chanteuses de prestations privées, nuance la cinéaste. Je trouve bouleversant de tout donner à un public qui n’est pas forcément là pour vous écouter. Ce métier de l’ombre m’intéressait car la place qu’on prend dans la vie, celle qu’on nous donne aussi, est le sujet central du film. » C’est la chanteuse Camille qui a composé la musique du film, comme elle l’avait fait sur J’avançais vers toi avec les yeux d’un sourd, quatre ans auparavant : « Je trouve qu’elle a un talent immense, explique la réalisatrice, et en la rencontrant, j’ai eu un coup de cœur humain et professionnel pour elle ».

Avec J’irai où tu iras, Géraldine Nakache et Leïla Bekhti travaillent ensemble pour la cinquième fois, après Tout ce qui brille et Nous York, les deux premiers films réalisés par Géraldine, mais aussi Il reste du jambon d’Anne Depetrini en 2010 et Sous les jupes des filles d’Audrey Dana en 2014. « Un de mes grands bonheurs dans la vie, dit Géraldine Nakache, c’est de jouer avec Leïla. Quand elle me donne la réplique, je me trouve meilleure. Chez moi, nous ne sommes que deux enfants. J’ai 7 ans d’écart avec mon (vrai) grand frère Olivier. Le cinéma me permet de m'offrir une sœur que je n'ai jamais eue. » À Gala, Géraldine Nakache déclarait en 2019 qu’elle et son amie élevaient quasiment leurs enfants ensemble : "Mon fils est comme son neveu, sa fille, comme ma nièce."

J’irai où tu iras n’a pas rencontré le même succès public que Tout ce qui brille, qui avait atteint 1,38 millions d’entrées, ni même de Nous York et ses 617000 entrées. En 8 semaines d’exploitation, sur 420 copies tout de même, ce troisième film a signé un box-office de 448396 entrées, un chiffre assez décevant, d’autant que la moitié de ce score avait été atteint dès la première semaine…

A la différence de bien d’autres, du scandinave ou de l’allemand par exemple, le cinéma français a ceci de caractéristique qu’il réussit à conserver une légèreté de ton et une forme de poésie quand bien même il lui arrive d’aborder des sujets a priori banals ...

Vali et Mina sont deux sœurs que tout oppose, mais un lien indéfectible les uni : leur père protecteur qui va malgré lui les forcer à se supporter le temps d'un terrible voyage Nantes – Paris. Alors pourquoi ce choix de titre ? Et bien une des sœurs, incarné ...

Je suis allé voir ce film, moi et ma compagne, sans savoir ce que c'était, je n'avais pas vu l'affiche, ni la bande-annonce, ni qui jouait dedans, on est y allés sur la simple foi du titre (qui est de Céline Dion, mais j'y reviendrais), et que c'était la seule projection à ...