IN A VALLEY OF VIOLENCE

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Si vous avez vu le film John Wick, vous savez qu'on ne massacre pas le chien d'un homme sans s'exposer à de sévères représailles. Apres Keanu Reeves en mode vengeance, voici Ethan Hawke en mode sans pitié.

Le réalisateur américain Ti West orchestre un "revenge movie" sanguinaire, dans lequel un ancien soldat, qu'on imagine déserteur, cherche à traverser la frontière mexicaine. C'est sans compter sa rencontre, dans un village de très mauvaise réputation, avec un shérif adjoint un tantinet belliqueux.

Inspiré du western spaghetti, Ti West filme des personnages au caractère bien trempé, des grands espaces désertiques et des coups de fusil sans sommation... Du cinéma fantasmatique avec beaucoup d'esprit et quelques gorges tranchées.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JOHN WICK (Dans les deux films, les héros cherchent à venger la mort de leur chien.) ou encore DJANGO UNCHAINED (L'un des grands films qui ont remis le western au goût du jour au milieu des années 2000.).

In a Valley of Violence vient de l’écurie BlumHouse, la judicieuse boîte de production qui préfère intéresser ses réalisateurs et ses stars aux recettes du film plutôt que de les payer grassement en avance, éventuellement à perte. Jason Blum, à la tête de la maison Blum, connaît très bien Ethan Hawke depuis qu’ensemble, ils ont collaboré sur Sinister et American Nightmare. Incroyable mais vrai : Jason Blum et Ethan Hawke parlaient de faire un western ensemble depuis des années et lorsqu’ils sont tombés sur le projet de Ti West, bon sang mais c’est bien sûr, c’était l’occasion rêvée. L’aubaine : Ti West avait écrit le film avec Ethan Hawke en tête. Le hasard fait parfois très bien les choses. 

Abbie, la chienne au funeste destin mais sacrément douée pour se rouler dans les couvertures et se cacher les yeux avec ses pattes, est « jouée » par Jumpy, un mâle dont l’entraîneur, Omar von Muller, avait également dressé Uggie, feu le Jack Russell de The Artist, mais aussi Popeye, le bulldog de Knight of Cups, de Terrence Malick. Et sachez que Jumpy, en plus d’être un acrobate hors-pair, est aussi un vrai artiste, puisqu’il peint des paysages. Oui, avec une toile et un pinceau. 

Ti West a évoqué les influences de In a Valley of Violence sur le site The Playlist : il cite la trilogie du Dollar de Sergio Leone avec Clint Eastwood soit Pour une poignée de dollars, Pour quelques dollars de plus et Le Bon, la brute et le truand. « Cette nature absurde, dit-il, il n’y a que le cinéma qui peut vous l’apporter. L’humour de ces films est une vraie inspiration. Ce n’est pas du réalisme, c’est du cinéma. ». Il ajoute que, pour son premier western après une série de films d’horreur comme The Innkeepers et The Sacrament, le plus gros défi a été d’affronter les éléments 12 heures d’affilée, puisque le tournage se déroulait évidemment en plein air.

Après les "Sept mercenaires" blockbuster remake difficile à louper il y a peu, avec le même Ethan Hawke dans le rôle titre, qui m'a paru franchement ennuyeux, voilà que je tombe sur ce film, avec le même acteur, avec un peu la trouille au ventre. Mais il y a aussi Travolta. ...

Ti West s'essaie au western et s'entoure, pour la première fois de sa carrière, de deux vedettes : Ethan Hawke et John Travolta, dont l'affiche nous promet la confrontation. Nous étions donc très curieux de voir le résultat, d'autant plus que, malgré les déceptions, Ti West ...

Un cow-boy et son chien font une halte dans une petite ville vampirisée par un marshall et son fils méchamment idiot. La rencontre entre tout ce petit monde va provoquer des étincelles d'éperons et de colts qui conduiront à une soif inaltérable de vengeance sanglante... Pendant ...