I AM A BOLT

en VOD

1 heure 43, c’est le temps que dure le documentaire que vous allez maintenant découvrir. Son héros ? Usain Bolt, l’homme le plus rapide du monde... Autant dire qu’en 1 heure 43 minutes, le gars a le temps de parcourir 645 fois le 100 mètres puisque c’est son record sur cette distance et je pense même qu’entre temps il peut aller s’acheter une paire de basket neuves...

Le film de Benjamin et Gate Turner a suivi le prodige jamaïcain durant toute sa dernière préparation olympique, celle de Rio en 2016, où il n’a rien moins que glané 3 nouvelles médailles d’or sur 100, 200 et 4 fois 100 mètres : triplé historique qui résonne en écho à celui tout aussi historique que Bolt avait déjà réalisé à Londres en 2012 mais aussi à Pékin en 2008.

Ce type-là, c’est un OCNI : objet courant non identifié, un champion comme les pistes d’athlétisme en croisent rarement et tout cela valait bien un portrait filmé... que voici donc !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver WHEN WE WERE KINGS (Usain Bolt, Mohamed Ali : deux légendes du sport passées au microscope de la caméra, pour tenter de saisir l'homme derrière la machine à gagner...) ou encore LES CHARRIOTS DE FEU (Fiction ou réalité : il faut parfois plus que des jambes et des muscles pour franchir la ligne en premier...).

Beaucoup de talent, un physique hors-normes, une ambition démesurée et un ego qui l’est tout autant : voilà le résume d’Usain Bolt tel qu’il ressort dans le documentaire que vous venez de regarder. Après avoir survolé les stades durant trois olympiades consécutives, devenant le seul et l’unique maître de sa discipline, la star jamaïcaine a décidé de s’arrêter-là, indiquant vouloir se reconvertir dans le football... Nul doute que ses accélérations légendaires auront de quoi faire trembler les défenses de ses adversaires !

Pour Gabe et Benjamin Turner, les co-réalisateurs, c’était en tout cas le sujet idéal. Non seulement leur film permet d’avoir une idée de ce qui peut se passer dans les muscles et la tête de pareil phénomène mais en plus, les deux frangins aiment par-dessus tout filmer le sport. En 2007 leur tout premier doc s’intitulait In the hands of the gods, (Entre les mains des dieux), appellation assez mal choisie à laquelle il eut mieux valut substituer celle de « Entre les pieds des dieux » puisque l’histoire concernait cinq jeunes anglais adeptes du football freestyle décidant de se produire dans un spectacle itinérant afin de financer un voyage en Argentine pour y rencontrer leur idole Maradona. Petite précision pour Tatie Clara : le football est ce sport qui se joue à 11 et qui consiste à pousser sans les mains le ballon au fond des filets et Diego Maradona n’est pas l’interprète de « Like a virgin » mais une divinité de ce même sport, le football...

D’ailleurs, pour Tatie et les amateurs de Maradona, rappelons qu’Emir Kusturica lui a consacré un formidable documentaire en 2008 : de son ascension sur les terrains à sa chute stupéfiante, (au propre comme au figuré), en passant par ses années de gloire en Italie et en sélection nationale...