HANGMAN

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Vous vous souvenez du jeu du pendu ? Mais si, rappelez-vous : on choisit un mot, on trace des tirets correspondant aux nombre de lettres du mot en question. L’autre joueur doit deviner ce mot et propose des lettres. S’il les trouve, on les inscrit dans les tirets, sinon, on commence à dessiner un pendu. Le jeu s’arrêt soit quand le mot est complet, soit quand le pendu… est pendu !

Partant de ce principe ludique, un tueur en série a décidé d’arranger la règle du jeu de sa morbide manière, semant les cadavres et les indices pour les policiers lancés à ses trousses. Mais quand l’enquête piétine dangereusement, c’est à un vieux vétéran que l’on va faire appel pour identifier et arrêter le psychopathe…

Voilà résumée l’intrigue classique mais efficace de Hangman, thriller poisseux signé Johnny Martin, dans lequel Al Pacino trouve à nouveau un de ces rôles de bougon rugueux qui font depuis quelques années son essentiel au cinéma.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SEVEN (Les psychopathes ont parfois de drôles de lubies : relecture des péchés capitaux ou détournement d'un jeu de société, choisissez donc votre méthode pour trépasser !) ou encore L'ARME FATALE (Associer deux policiers qui, de prime abord, n'ont rien à faire ensemble en raison de leurs différences apparemment inconciliables est le meilleur moyen de réussir un polar et de résoudre une affaire criminelle !).

Alfredo James Pacino, surnommé Al depuis son enfance new yorkaise, est un fils de divorcés italo-siciliens. Issu d’un milieu pauvre et ouvrier, l’adolescent se passionne assez tôt pour l’art dramatique. Jeune homme, après être passé par les bancs du fameux Actor's Studio, il fait ses grands débuts sur scène au théâtre. Un coup d’essai magistral, récompensé en 1967 d’un Tony Award, l’équivalent de nos Molières… Il faut attendre 1971 pour apercevoir la tignasse noir corbeau et le regard fiévreux du comédien sur grand écran, dans Panique à Needle Park de Jerry Schatzberg. Sa performance en junkie héroïnomane est un tournant.

Le grand virage, c’est pour l’année 72 : Francis Ford Coppola réussit à l’imposer au studio qui lui préférait Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le parrain face à Marlon Brando… L’épouvantail, Serpico, Le parrain 2 et Un après-midi de chien vont définitivement assurer la brillance de son étoile à Hollywood. Al Pacino pourtant ralentit le rythme, ne tournant que 5 films durant la décennie 80, dont le mémorable Scarface de Brian de Palma où il incarne Tony Montana, trafiquant paranoïaque, accro à la cocaine. Le parrain 3 de Coppola et L’impasse de De Palma suivront au début des années 90 et Il faudra attendre 1993, à la 7e nomination, pour voir Al Pacino récompensé de l’Oscar du meilleur acteur pour Le temps d’un week-end de Martin Brest, remake de Parfum de femme de l’italien Dino Risi…

Une filmographie marquée aussi par Heat de Michael Mann premier des deux seuls films tournés avec De Niro, L’associé du diable, Donnie Brasco ou Révélations. Les années 2000 et 2010 seront moins glorieuses avant un retour en fanfare en 2019 puisqu’Al Pacino se retrouve au générique de The Irishman de Scorsese avec Robert De Niro et de Once upon a time in Hollywood de Quentin Tarentino aux côté notamment de Brad Pitt et Leonardo Di Caprio…

-Film policier Américain, très très bon, un policier en activité et un autre à la retraire (joué par Al Pacino, très bon) ainsi qu'une journaliste cherchent un tueur en série. Un excellent moment de pur cinéma, grâce à une très riche ambiance de mystère et de suspense ...