FAST AND FURIOUS 6

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Sans marquer un tournant décisif, Fast and Furious 6 apporte un nouveau souffle à la populaire saga cinématographique avec une série d’innovations et de surprises. Ne serait-ce que parce qu’il se déroule pour la première fois en Europe. D’ailleurs ce nouveau chapitre débute assez symboliquement par une naissance : celle de l’enfant de Brian et Mia, joués respectivement par Paul Walker et Jordana Brewster.

Au rayon des séquences d’action à haute tension, cette fois, d’eux d’entre elles se distinguent : une course-poursuite avec un tank ou encore un finale autour d’un énorme avion-cargo. En terme d’intrigue, cet épisode entend frapper tout aussi fort puisque le personnage de Letty, qui avait été laissé pour mort, fait son retour dans cette histoire où Luke Evans -l’interprète de Bard dans Le Hobbit - campe un méchant particulièrement coriace.

Au sortir du tournage de ce sixième volet, le réalisateur Justin Lin avait le sentiment qu’il avait été plus loin que pour le précédent. "C’est comme si Fast and Furious 5 était un petit film indépendant. J’ai mis deux fois moins de temps à faire ce que je faisais tout en plaçant la barre deux fois plus haut !".

 
Dans le même genre vous pouvez trouver FAST AND FURIOUS 5 (Le précédent volet de la saga cinématographique) ou encore 60 SECONDES CHRONO (Parmi les bolides que doit voler Nicolas Cage figure une Dodge Daytona 1969, comme celle conduite ici par Vin Diesel).

Si Justin Lin a accepté de diriger ce sixième épisode de la saga, c’est en partie en raison du personnage de Shaw, interprété par Luke Evans. Il tenait à ce que le scénario oppose à Dominic Toretto, que joue Vin Diesel, un adversaire de la même trempe mais dont la philosophie serait totalement différente. Face à un Dom plutôt un intuitif, Shaw est avant tout une tête froide, toujours dans l’analyse et qui ne supporte aucune faiblesse. Pour Luke Evans, le premier jour de tournage a été assez particulier. Alors qu’il connaissait à peine toute la bande des autres comédiens, il s’est retrouvé à jouer une scène de confrontation violente avec les héros. Pour le climat à créer c’était parfait mais en tant que comédien ce n’était pas très confortable…

Une nouvelle fois, autant que les comédiens, les voitures sont des stars avec une mention spéciale pour la Dodge Daytona 1969 que conduit Diesel. Mais le prix d’un modèle authentique (plus de 500 000 dollars) étant prohibitif, six exemplaires ont été fabriqués et adaptés aux différentes scènes à tourner. Le moteur, lui, a été confectionné d’après un véhicule contemporain avec une boîte à six vitesses. Le comédien était tout excité à l’idée de conduire cette voiture mythique. Il voit un parallèle entre l’histoire du bolide et celle de son personnage. Tout comme la Daytona a été exclue des circuits Nascar à cause de ses performances inadaptées aux normes d’alors, Dom Toretto s’est aussi vu interdire l’accès aux courses officielles.

Côté décors, le réalisateur Justin Lin est très fier d’avoir obtenu le rare privilège de filmer sur Piccadilly Circus à Londres. Avant Fast and Furious 6, l’autorisation de bloquer la circulation pour tourner sur la la célèbrissime place londonienne avait été accordée seulement au Loup Garou de Londres et à Harry Potter et les Reliques de la Mort. Et pour la course-poursuite avec le tank, le metteur en scène a pu profiter de 19 kilomètres d’autoroute mis à sa disposition aux Canaries. En revanche pour la scène finale, le garage qui figurait dans le tout premier Fast and Furious, tournée douze ans plus tôt, a dû être entièrement reconstruit car il n’existait plus.  Mais heureusement la production avait gardé les plans !

Aller voir F&F 6 le mercredi de la sortie c'est s'assurer d'avoir dans la salle une population bruyante... Beaucoup de testostérone ambiante et de casquettes retournées, de fans de tuning et d'aficionados de bons gros films d'action... comme moi. Et peut être une mamie qui ...

J'ignore si tout le monde l'a fait ou pas mais après le générique de fin du cinquième opus, on voit une scène où le personnage joué par Eva Mendes dans le second opus remet une photo d'une Letty Toretto vivante à Luke Hobbs. Cette scène annonce direct la couleur, cela ...

Alors oui je le dis tout de suite, ce film c'est vraiment N'IMPORTE QUOI. Mais genre plus que tous les autres réunis. Mais justement c'est ce qui fait qu'on passe un bon moment. Déjà le film est drôle, mais genre très drôle. Ils ont compris que ça servait a rien de se prendre ...