DOGMAN

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L’annonce de la sélection à Venise en 2023 de Dogman, nouveau film de Luc Besson, a provoqué quelques remous. Car bien que la justice ait rendue un non-lieu dans l’affaire qui opposait le cinéaste à l’actrice Sand Van Roy, les réseaux sociaux ont critiqué sa présence à la Mostra, tout comme celles des films de Woody Allen et Roman Polanski également sélectionnés.

On a donc beaucoup parlé de justice, plus que de Dogman, le 19e film de Luc Besson. Cette histoire d’enfant maltraité par son père, élevé dans une cage au milieu des chiens et qui devenu adulte va devoir affronter le monde qui l’entoure et les gangs latinos de son quartier, malgré son handicap. Un scénario typiquement bessonien, dans lequel on retrouve un héros en marge de la société, meurtri par la vie qui va devoir rendre une sorte de justice et trouver son salut. Avant Dogman, il y avait eu Fred le voleur lunaire de Subway, Nikita l’ex junkie devenue tueuse professionnelle malgré elle, Léon le flingueur nounou ou encore Jeanne d’Arc, l’élue qui veut appliquer la volonté divine.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver JOKER (Comme le Joker, Dogman est un anti-héros rejeté par la société).

On retrouve aussi dans Dogman des tics de réalisation de Besson, comme le plan d’ouverture filmé au ras d’un sol qui défile à toute allure avant que la caméra se relève pour nous faire découvrir l’univers et les personnages du films, en l’occurrence ici, Douglas et ses chiens. Pour Douglas, le cinéaste a fait appel au comédien américain Caleb Landry Jones. Acteur, mannequin, chanteur, on l’a vu aussi bien dans X-men le commencement que dans Tom à la ferme ou Get out avant qu’il ne soit célébré à Cannes pour son interprétation de tueur fou dans Nitram qui lui a valu d’être primé.

Les autres vedettes du film sont donc les chiens. Une meute qui a été dirigée par une dresseuse experte, Mathilde De Cagny, recommandée à Luc Besson par le réalisateur Louis Leterrier. Laquelle a fait appel à une collègue française, Muriel Bec pour fournir la grande majorité chien en France, là où une bonne partie du tournage a eu lieu.

Si beaucoup des acteurs de Dogman sont des nouveaux venus dans le monde de Besson, derrière la caméra, le réalisateur a retrouvé des techniciens comme le monteur Julien Rey, le chef décorateur Hughes Tissandier ou encore son musicien fétiche, Eric Serra, pour qui c’est la 16e collaboration. Un bel exemple de fidélité.

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Un film qui nous plonge dans un univers sombre et sale, où l’on découvre la vie d’un jeune travesti handicapé et les raisons de son arrestation par la police du New Jersey. Le personnage principal, Douglas, grandit maltraité par son frère et son père, enfermé dans une ...

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