DAY OF THE DEAD : BLOODLINE

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Day of the Dead : Bloodline est le remake du Jour des Morts-Vivants de George A. Romero. La situation de départ est identique. Les zombies ont pratiquement décimé l’humanité. Les survivants sont retranchés dans des camps de réfugiés, et qui sont dirigés par des militaires.

Dans un de ces camps postapocalyptiques, le docteur Zoé Parker est convaincue que l’on peut guérir les zombies en créant un vaccin à partir de leur sang. Le lieutenant Miguel Salazar, le chef du camp, pense que toute cure est impossible. L’apparition de Max, un zombie encore lucide, avec un reste d’humanité, va bouleverser la donne. Est-il la clé pour sauver le monde ?

Day of the Dead : Bloodline rafraîchit le genre en proposant des scènes habilement menées, à la fois gore et dynamiques. S’il ne fait pas oublier l’original de Romero, il propose un monstre parfaitement contemporain, concentré de masculinité toxique. Car le zombie Max a été, dans sa précédente vie, l’agresseur sexuel de Zoé et fait encore une fixation malsaine sur cette dernière. Day of the Dead : Bloodline aurait pu s’appeler aussi #balancetonzombie.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE JOUR DES MORTS-VIVANTS (Day of the Dead : Bloodline est le remake du Jour des Morts-Vivants) .

Day of the Dead : Bloodline est en fait le second remake du Jour des Morts-Vivants (1985) de George A. Romero après un Day of the Dead (2008) commis par Steve Miner. Dans tous les cas, il s’agit d’étudier les réactions des survivants — en particulier les militaires et les savants — face aux conséquences de l’apocalypse zombie. Il ne s’agit plus seulement de vouloir échapper aux morts-vivants ou de leur tirer dans la tête, mais de leur faire face. Dans l’original de Romero, le noeud de ce dilemme était incarné par Bub, un zombie capturé par l’armée mais docile, capable de se souvenir par bribes de sa vie antérieure de soldat, d’accomplir de simples actions (comme saluer son officier) ou de grommeler quelques mots. La (petite) preuve qu’on peut cohabiter avec les zombies…

Day of the Dead : Bloodline retourne le principe de façon perverse : Bub est ici remplacé par Max, mi-humain, mi-zombie, dont le sang pourrait servir à une cure pour les zombies, mais qui se trouve être aussi l’ancien agresseur sexuel, d’avant l’apocalypse, de Zoé, la scientifique qui fait des recherches sur le remède. Romero décrivait son film comme une « tragédie sur le manque de communication qui cause le chaos ». Ici, les malentendus montent aussi entre savants et militaires mais se doublent d’une logique de slasher personnalisé : Max est encore obsédé par Zoé et la traque, sans relâche, même zombifié. Comme si le Michael Myers d’Halloween de John Carpenter, autre grand monstre du panthéon d’horreur, se greffait au film de morts-vivants.

Au générique, on retrouve des habitués de la nouvelle génération de films d’horreur : dans le rôle forcément peu sympathique de Max, il y a Johnathon Schaech aperçu, déjà, en psychopathe en 2008 dans le remake du slasher (1980) Le Bal de l’Horreur ou en pompier victime dans En Quarantaine (2008), autre remake du film d’horreur espagnol REC (2007). Et la productrice du film, Christa Campbell, est une connaisseuse du genre, des deux côtés de la caméra : actrice entre autres dans le remake (2006) de The Wicker Man ainsi que… le premier remake de Day of the Dead, elle a aussi produit Texas Chainsaw 3D (2013), remake du classique Massacre à la Tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper.  

Excellent oui?! Mais pourquoi? Si vous venez de subir une lourde opération de la cornée sachez que ce film finira par vous flouer la vue. Ce dernier reste avant tout un amoncèlement de défections (autrement dit, caca), un lourd étron lancer sans vergogne et sans gêne sur ...

Remake du film Le Jour Des Morts-Vivants de 1985 réalisé par Romero, Day Of The Dead Bloodline ne reprends pas beaucoups d'éléments de l'original dont ils s'inspirent, mais le réalisateur Hector Hernàndez Vicens (The Corpse Of Anna Fritz) s'en sort très bien, le film est ...