D'ARTAGNAN ET LES TROIS MOUSQUETAIRES

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Si vous avez eu la chance de lire les aventures de d’Artagnan à travers notamment les merveilleux romans d’Alexandre Dumas, vous aurez sans doute remarqué que ce héros a du chien mais est aussi un peu cabot… Pas étonnant donc que le cinéma d’animation ait eu l’idée de s’en emparer et de le transformer en toutou à la fois courageux et malicieux !

Voici donc l’adaptation des aventures mouvementées de d’Artagnan, rebaptisé Dogtanian en version originale… C’est le réalisateur Toni Garcia qui lui redonne vie sur grand écran après une série tété venue elle du Japon, qui fit les beaux jours de nos enfants. On y retrouve en version canine ce cadet gascon venu à Paris tenter d’intégrer la prestigieuse unité des soldats du Roi et devant vite déjouer les complots et éviter les périls…

Le film s’amuse avec tous les anachronismes et clins d’œil qui font le charme du genre pour les adultes et un graphisme moderne et enlevé qui ravira les plus jeunes…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ROBIN DES BOIS (Des héros célébrissimes qui ont traversé les siècles revisités par l'animation à la sauce animalière...) ou encore LES TROIS MOUSQUETAIRES (Amusant et instructif de comparer les versions des aventures des héros d'Alexandre Dumas, les uns sous la forme animale, les autres en version humaine...).

« D’artagnan et les 3 mousquetaires » en version animée est une pierre de plus dans l’édifice de ces dessins animés qui transposent des romans ou contes célèbres en y confiant les premiers rôles à des animaux en lieu et place des humains. On se souvient par exemple de « Robin des bois », oeuvre maîtresse de Walt Disney en 1973 donnait les traits d’un renard au fameux justicier de la forêt de Sherwood, affrontant le Prince Jean et son triste Sire apparaissant eux en lion et en serpent…

Disney toujours avec en 1986 un détective privé nommé « Basil » dont les méthodes rappellent furieusement celles de Sherlock Holmes l’intrépide héros inventé par Conan Doyle… Tim Burton lui aussi s’est prêté au jeu en adaptant à son imaginaire gothique le sort tragique de la créature du bon docteur Frankenstein dans « Frankenweenie » en 2012, le « monstre » prenant les traits d’un petit corniaud ramené à la vie par son jeune maître… Mais parfois, les animaux volent carrément la vedette aux personnages humains dans ces films d’animations tirés de grandes œuvres littéraires : prenez « Le livre de la jungle » de Rudyard Kipling. A la base, il s’agit du parcours initiatique d’un petit garçon élevé au milieu d’une forêt sauvage par des bestioles qui le sont tout autant. Mais à l’arrivée, grâce au long métrage de Disney là encore, de qui se souvient-on le plus ? De Mowgli ou bien de ses compagnons Baloo, Bagheera et de leurs ennemis Shere Kahn et Kaa ?

Il arrive également que des personnages secondaires s’imposent et nous deviennent bien plus sympathiques que ceux supposés être les héros de l’histoire : Sven, le renne de « La reine des neiges », les petites souris de « Cendrillon », Sébastien le crabe de « La petite sirène » ou Lago le perroquet de « Aladin »… Et que dire de «Kuzco », fantaisie sud-américaine tirée d’une légende Inca dans laquelle le personnage principal, un jeune empereur totalement imbu de sa personne se voyait transformé en lama pour prendre une bonne leçon de vie ?  

Les premières images de cette animation nous donnent le ton. Le rendu 3D n’est pas des plus joli. Durant tout le film, l’esthétique est inconstante. Parfois belle sans être exceptionnelle, et régulièrement affreuse. Les décors manquent souvent de détails et de profondeur. ...