COCO

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Après le gentil travesti de Chouchou, c’est au tour de Coco de débarquer dans un film de long métrage. L’un comme l’autre issus du spectacle de Gad Elmaleh "La vie normale", les deux personnages ont en commun une même exubérance, à ceci près que Chouchou avait beaucoup de rêves, alors que Coco lui, les a tous réalisés !

Passé maître dans l’art de faire rire ses contemporains, Gad Elmaleh maîtrise toute la chaîne de fabrication – ou presque – de son Coco sur grand écran, puisqu’en plus d’interpréter le personnage principal, il a aussi coécrit le scénario du film avec Caroline Thivel, et c’est lui encore qui en assure la réalisation. Une expérience qui, pour Gad, relevait moins du désir mégalomaniaque de tout diriger que de la tentative "d’atteindre au cinéma le même plaisir [qu’il a] sur scène."

Mais pour sa première expérience derrière la caméra, Gad avait encore plus besoin de se sentir à l’aise devant, c’est la raison pour laquelle il a invité Pascale Arbillot, qui joue sa femme, et Manu Payet, qui interprète son cousin, à partager l’affiche avec lui. Une offre que les deux intéressés ne pouvaient pas refuser, vu que ces rôles ont été écrits spécialement pour eux !

 
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En plus de venir tous les deux du One Man Show, Gad Elmaleh et Manu Payet partagent le même goût pour l’improvisation. Ainsi, beaucoup de leurs scènes communes ont été en partie improvisées, de même que la séquence de briefing du cousin Steve avec ses animateurs, qui selon Gad est une pure invention de Manu Payet.

Côté technique, le Gad Elmaleh réalisateur a demandé à Gilles Henry, son directeur de la photographie, de lui faire une image "à l’américaine" ! Mais sans recourir aux filtres et autres astuces visuelles qui sont utilisés dans le cinéma hollywoodien. Ce qu’il voulait dire par là, c’était qu’il voulait faire un film "Haribo" : c’est à dire "jaune bonbon, vert bonbon, rouge bonbon", quelque chose qui claque, qui donne envie ! En un mot, il fallait que le film lui-même soit "Coco"… et donc surtout pas Jean-Jacques !

Enfin, concernant les comparaisons qui abondent entre Coco et La Vérité si je mens, loin de s’en défendre, Gad les revendique. Il est même le premier à vanter la qualité du scénario du second opus, et de faire remarquer que le film a fait huit millions d’entrées ; donc avec le million huit de Coco, il peut aisément se considérer comme un cousin éloigné de la famille. D’ailleurs, quand on lui en parle, Gad se verrait bien Coco jouer dans La Vérité si je mens 3 !

Dans "Coco", on évite le pathos habituel du genre "je perds tout mon argent puis je découvre le sens de la vie et je me rapproche de ma famille", c'est un point essentiel auquel je tiens car c'est ce qui m'énerve généralement dans les films traitant d'un personnage puissant ...

En regardant ce long-métrage m'attendais pas à ce que j'accroche autant, j'y ai vu quasmenti aucun défaut, du moins en matière de divertissement. Je l'ai même trouver pertinent tout comme son sujet. Je dois dire que là, Gad Elmaleh s'offre un régal. Réalisateur, scénariste ...

Bon, étant un fan inconditionnel du sketch original "L'éclatante", j'étais vraiment impatient de voir le résultat du projet Coco au ciné et j'ai comme tout connaisseur été ravi. C'est un peu l'effet This is it j'ai envie de dire, on ne peut kiffer que si on est vraiment ...