CHILD'S PLAY LA POUPÉE DU MAL

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C’est un gamin qui a des états d’âme, le déménagement, la mère célibataire, tout ça… Alors il reçoit une poupée. Une sorte de pantin à microprocesseur, le copain droïde quoi. L’ennui c’est que la chose a un sacré bug. Et quelle est un peu une fin de série.

« Child’s play : la poupée du mal » est un film d’horreur de Lars Klevberg, en salles en 2019. Une nouvelle histoire de poupée maléfique, et disons le tout de suite, une réactualisation de la série « Chucky » qui terrifia les collèges en 1988.

Le casting pour honorable qu’il soit reste confidentiel. On notera toutefois l’ironique présence vocale de Mark Hamill ancien chevalier Jedi reconverti en voix du mal puisque c’est lui qui double Chucky. Voici donc Chucky version 2.0

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE BOY, DE WILLIAM BRENT BELL (2016) (The boy est la poupée étrange qui remplace le fils défunt. Et les vieux parents embauchent une baby-sitter pour le garder. Mais attention il y a une liste de règles à ne pas enfreindre. Variation gothique et mélancolique autour de la poupée maléfique, ce film ne manque pas d'audace.) ou encore LES POUPÉES DU DIABLE, DE TOD BROWNING (1936) (Le vétéran du film fantastique met en scène des créatures miniaturisées et tueuses dans un film évidemment hanté par un savant fou. Les poupées tueuses des années 30 ne sont pas moins possédées et effrayantes même si les effets spéciaux sont encore rudimentaires.).

On aura noté que Buddi la société qui fabrique des copains clones est sis au Vietnam et que les horribles conditions de travail servent de prétexte à une vengeance sociale via un jouet dévoyé. Ainsi le terrorisme consumériste vient d’Asie. Mais rien de toutes ces horreurs n’auront été possible sans monsieur Don Mancini qui, en 1988, inventa Chucky la poupée tueuse. À l’époque c’est un transfer vaudou entre un tueur et un jouet qui est le prétexte à l’hécatombe.

On aura appris à cette occasion que le nom de Chucky était un composé de celui de trois assassins célèbres : Charles Manson, Lee Harvey Oswald et James Earl Ray. Six films plus tard la poupée qui fait non aura éreinté sa franchise mais elle renaitra de ses cendres dans ce qu’on nomme désormais un « reboot », c’est à dire le toilettage pour moderniser un mythe. En gros une opération commerciale.

« Child’s play » est relancé par la MGM, malgré le fait que Mancini, sans doute vexé, ait évoqué son peu d’intérêt pour cette nouvelle version. Le film fait son petit cinéphile en multipliant les références à « Star wars », « Robocop » ou « E.T ». Le cinéaste qui anime ce show d’horreur est Lars Klevberg un norvégien brillant et trentenaire qui avait fait sensation en 2013 avec son court métrage « The wall », un film post-apocalyptique. Les producteurs de genre aux amériques, par l’odeur alléché lui ont confié alors, la réalisation de deux films qui font peur : « Polaroid » et « Child’s play » tous deux sortis en 2019. En attendant on s’attend à ce que Chucky court toujours.

Lorsque j'ai appris le reboot de la saga Chucky j'étais plutôt content, je ne porte pas spécialement cette saga dans mon cœur, même si La fiancée de Chucky est un des premiers films d'horreur que j'ai vu. Je pense que si une saga horrifique avait besoin d'être rebootée ...

Karen, une mère célibataire, offre à son fils Andy une poupée Hi tech Buddy, produite par la société Kaslan, ignorant tout de son potentiel de violence. Child's play: la poupée du mal est un film d'horreur américain de Lars Klevberg de 2019. Cette nouvelle version revisite ...

Origine : Chucky est un personnage de fiction créé par Don Mancini. Il a vu le jour grâce au film de Tom Holland, ‘’Jeu d’enfant’’, sorti en 1988. Le succès était au rendez-vous, il a eu droit à des suites plus ou moins réussies, ‘’Chucky, la poupée de ...