CHAMPIONS

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Rien ne va plus pour Marco Montes, entraîneur adjoint d’une grande équipe de basketball espagnol : son couple est au bord de la rupture, ses altercations avec l’entraîneur principal sont légion et sous l’emprise de l’alcool, il cause un accident de la route. Il n’a pas d’autre choix que d’aller en prison ou… d’entraîner une équipe de basket composée de sportifs déficients mentaux qui n’ont jamais touché un ballon de leur vie, ce qu’il accepte. Marco Montes n'est pas au bout de ses surprises…

Ode à la tolérance, comédie dramatique, épopée sportive, Champions est tout ceci et bien plus encore. Porté par un casting mêlant acteurs professionnels et amateurs, il s’inscrit dans la plus pure tradition des films où le héros se retrouve confronté à une situation qui le dépasse, avec des préjugés qui lui semblent impossible de combattre et qui, en guise de rédemption, finira par triompher des épreuves et avant tout de lui-même.

Champions est donc un film familial où non seulement on rit beaucoup, mais avec lequel on s’émeut de cette équipe de bras cassés qui se révèlent extrêmement attachants. Ce qui est certain, c’est que l’on ne verra plus le monde du sport et du handicap de la même manière…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE HUITIÈME JOUR (Un autre regard tendre sur le monde de l'handicap mental, avec ce road movie entre un homme et un jeune trisomique.) ou encore GABRIELLE (Pour le quotidien de personnes atteintes d'un handicap mental, de leurs histoires d'amitié à leurs histoires d'amour.).

Tandis que le handisport tend de plus en plus à se développer et à fédérer de plus en plus de monde autour de lui, le cinéma n’avait encore jamais vraiment posé ses caméras pour aborder cette thématique. C’est désormais chose faite avec le réalisateur espagnol Javier Fesser qui, avec Champions, pose un regard tendre et amusé sur des athlètes qu’on n’aurait jamais pensé imaginer un jour sur un terrain de basket.

Enorme succès en Espagne, le film s’inspire d’une histoire vraie, celle d’une équipe espagnole de basketball adapté qui a été condamnée pour avoir fait jouer de faux sportifs atteints d’un handicap. L’idée a germé dans la tête de Javier Fesser, afin de créer cette histoire. Et pour qu’elle soit le plus crédible possible, il a pris des comédiens qui non seulement n’avaient jamais joué devant une caméra, mais n’avaient jamais non plus disputé de match de basketball.

Au final, Champions fait partie de ces films qui mettent en avant une différence qui finit par ne plus se remarquer au fur et à mesure, comme l’ont fait en leur temps Le Huitième jour de Jaco Van Dormael, Gabrielle de Louise Archambault ou encore Intouchables de Nakache et Toledano. Avec la même intelligence et le même recul humoristique…

Campeones a tout du feel-good-movie de l'été, une histoire classique de perte-de-soi aboutissant à une lente rédemption avec pour toile de fond le handisport de compétition. Le moindre second rôle est attachant, la direction d'acteurs et de non-acteurs impeccable, non sans ...

Des fois, rien ne vaut un bon feel good movie en été. Et quand en plus il est bien fichu, pourquoi s'en priver hein ? Marco est entraineur adjoint d'une équipe de basket professionnel. Aprés une dispute avec l'entraineur, puis une suite d'événements (un PV, une conduit en ...

J’ai découvert Champions il y a quelques mois en allant voir un autre film. En effet, c’est en visionnant sa bande-annonce que j’avais été intrigué par cet opus espagnol. Je l’avais trouvé très drôle. Je me souviens avoir souri à plusieurs moments. Le fait que l’intrigue ...