BUFFY, TUEUSE DE VAMPIRES

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On a un peu tendance à l’oublier mais avant la fameuse série lancée en 1997 mettant en avant Sarah Michelle Gellar, Buffy fut un film. Ecrit à l’époque par Joss Whedon qui réalisera, ensuite, la série, ce long métrage raconte l’origine story, à savoir les premiers pas de la Tueuse alors qu’elle est encore une simple pom-pom girl d’un lycée de Los Angeles.

Mais le film s’avère finalement assez différent de la série. En effet, les références faites par le format sérial ne correspondant pas toujours au long métrage. Et pour cause : la réalisatrice, Fran Rubel Kuzui, a apporté d’énormes changements au scénario de base écrit pas Whedon. Au final, Buffy est devenu, comme le dit la cinéaste, « une vraie comédie populaire sur ce que les gens pensent des vampires ».

En gommant l’aspect horrifique et le parti pris sur l’émancipation des femmes, Buffy, tueuse de vampires devient un véritable film de superhéros avant la mode des années 2000, où Buffy incarnerait une sorte de version féminine de Peter Parker alias Spiderman. Comme lui, elle est soumise malgré elle à un pouvoir qui la dépasse et l’oblige à faire face à de grandes responsabilités, la forçant ainsi à opérer une transition vers l’âge adulte.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE DE TOM HOLLAND (Comme dans Buffy, le héros, un garçon normal, découvre l'existence des vampires.) ou encore GÉNÉRATION PERDUE DE JOEL SCHUMACHER (A travers le mythe du vampire, un portrait de la jeunesse.).

Buffy, tueuse de vampires est le premier vrai scénario écrit pas Joss Whedon qui auparavant avait travaillé pour différentes séries comme Roseanne ou Parenthood. Dans sa vision, qu’il développera par la suite dans la série, Buffy représentait l’inverse du cliché du cinéma hollywoodien à savoir la blonde demoiselle en détresse qui s’égare dans une ruelle sombre et succombe sous les coups d’un terrible monstre, humain ou autre d’ailleurs. Le futur réalisateur avait ici en tête la volonté de faire de Buffy, un modèle d’émancipation féminine. En étant sa propre héroïne et n’ayant pas besoin d’un homme pour vivre et, dans ce cas précis, survivre, Buffy était une sorte de féministe en costume de cheerleader.    

Et si ce scénario, mêlant girl power et figures horrifiques, reçut les lauriers de la profession, l’adaptation, elle, n’a pas eu droit aux mêmes égards. En effet, dès le début de la production, la réalisatrice a modifié le script afin d’en faire un vrai teenage movie privilégiant l’humour, voire la bouffonnerie dans le cas de la représentation des vampires, à la profondeur des personnages. D’ailleurs les fans de la série ne considèrent pas vraiment le film comme une origine story racontant les prémices des aventures de la tueuse de la série télé, les histoires étant trop contradictoires. Mais les deux formats partagent un même ADN : celui des films de superhéros. En effet, Buffy est une jeune fille très normale, voire franchement superficielle, qui va, à la fois, se découvrir une vocation et opérer un passage de l’insouciance adolescente vers la réalité de l’âge adulte.

Et même si elle n’a pas de costume comme Peter Parker devenant Spider-Man, elle a des armes de prédilection, comme le pieu, la croix ou l’eau bénite, et va, elle aussi, passer par de nombreux stades de réflexion allant du déni pur et simple à l’acceptation via une prise de conscience du monde qui l’entoure et des responsabilités que lui incombe sa position. Mais ce n’est pas le seul personnage héroïque de Joss Whedon puisqu’il a également développé un second rôle de la série Buffy pour en faire le héros d’Angel, à savoir un super-héros dans la veine de Batman, à la fois sombre et torturé. Ce n’est donc pas vraiment un hasard de voir ce scénariste devenu réalisateur à la tête des films Avengers. Ces rassemblements de divers super-héros des studios Marvel n’étant que l’aboutissement d’un travail sur le genre qu’opère Whedon depuis le début des années 90.

Bichette la Terreur !!! Et tout le potentiel nanar saute aux yeux à ce seul nom. Je ne sais pas ce qu'ont fumé les producteurs en lisant l'idée de Joss Whedon, ni comment ce dernier a réagi, mais ceci est sans nul doute dans le top 10.... Non, allez, top 3, soyons fous, des ...

Une daube, une daube, une daube, Mais pour Bichette et ce pauvre Lucke Perry recyclé pour les efforts de ce malheureux Joss, pas encore réalisé, pour le kitch et le foireux, pour le jeu d'acteur tou tpiteux, pour la BO et les fringues ! pour tout ça quoi... ...

Un pastiche de films de vampires façonné comme un slasher estival pour ados décérébrés, le tout servi avec un humour débile à consommer au 10e degré. Le néophyte Joss Whedon s’en est donné à coeur joie en reprenant les poncifs du genre pour les détourner de manière ...