BRILLANTES

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C’est l’histoire des fourmis, laborieuses et courageuses, accomplissant chaque jour la même tâche sans que personne ne puisse soupçonner combien elle est harassante. Et puis un jour, un banal coup de pied venu d’en haut dans la fourmilière détruit le fragile édifice de leur existence… Voilà ce que va vivre Karine (Céline Salette), dans le film de Sylvie Gautier qui va suivre.  

Karine est femme de ménage (agent d’entretien comme on dit), elle travaille de nuit et tente de garder la tête hors de l’eau pour son fils adolescent. Quand la société qui l’emploie est soudainement rachetée, la jeune femme se retrouve face à un terrible dilemme : jouer le jeu pour tenter de conserver son poste avec le risque de ne pas faire partie des « rescapées » ou révéler un secret qui pourrait l’aider à y parvenir…  

Pression sociale, solidarité remise en cause, scrupules mis à mal : « Brillantes » est une comédie sociale que Ken Loach ne renierait pas, illuminé par des actrices au naturel confondant : Camille Lellouche, Julie Ferrier, Eye Haïdara ou Souad Hamidou.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES FEMMES DU 6E ETAGE (Derrière les façades des immeubles bourgeois ou des locaux des grandes sociétés, les agents d'entretien ou les domestiques oeuvrent dans la discrétion. Jusqu'au jour où les deux mondes doivent se rencontrer...) ou encore OUISTREHAM (On imagine peu, parce qu'on ne s'y intéresse que très rarement, les tourments que peuvent vivre les agents d'entretien : peur du chômage, entente complexe, pression sociale...).

Nous allons bien évidemment éviter ici le traditionnel couplet hypocrite qui consiste à dire, l’œil vaguement humide : « enfin un film qui rend hommage à ses femmes que l’on ne voit jamais mais qui accomplissent un labeur ingrat, etc, etc… ». Tout cela est vrai mais ne nous empêche pas effectivement de souvent passer à côté d’elle, (et ils), sans nous en rendre compte. Vous l’avez remarqué, le propos de « Brillantes » est tout autre : le film de Sylvie Gautier s’intéresse à ces femmes de ménage dont la vie entière dépend d’un travail harassant dont nous ignorons quasiment tout et surtout les conséquences familiales et intimes.  

C’est également le propos de « Ouistreham » d’Emmanuel Carrère, (adapté du livre de Florence Aubenas), dans lequel Juliette Binoche incarne une journaliste décidant d’infiltrer une équipe d’agent d’entretien sur les ferrys à destination de l’Angleterre pour écrire son prochain livre. En découvrant le quotidien de ses ouvriers sans leur révéler son identité, elle leur rend hommage tout en les trahissant… Dans « A plein temps » d'Éric Gravel, Laure Calamy joue le rôle d’une femme surdiplômée, obligée d’accepter de travailler comme gouvernante dans un palace pour conserver la garde de son fils et l’élever au calme loin de Paris. Une grève générale va dynamiter cet équilibre précaire et précipiter un nouveau changement de vie… Au rayon comédie sociale, rappelons « Les femmes du 6e étage » de Philippe Le Guay où, dans la France de mai 68, un couple bourgeois, (Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain), va découvrir que les bonnes espagnoles de son immeuble vivent sous les combles dans des conditions assez rudes…  

Enfin il y a les grandes fresques sociales et sentimentales dont « les petit personnel » est la figure magnifique : « Les vestiges du jour » de James Ivory dans lequel Anthony Hopkins et Emma Thompson, (majordome et gouvernante), passent des années à ne pas accepter de s’aimer, dans les couloirs lambrissés d’un manoir d’une grande famille britannique… 

I wasn’t expecting a good film like this. I must admit I’m pleasantly surprised. This movie tackles the issue of illiteracy, particularly through its portrayal of work, which is quite remarkable. Additionally, all the unhealthy and malicious workplace dynamics are well depicted, ...

Bonjour à tous. Jaivu, le film brillantes après avoir lu le résumé, sans affiche, et de la curiosité.Des images de personnes, qui ont été méprisées, malgré, leurs bons services. Pour aller plus loin, elles ont été exploitées, à leur dépend. (Une histoire qui se rapproche ...

Que c'est facile d'abuser d'ouvrières qui ne connaissent pas le code du travail ( bien qu'il ait été plus ou moins cassé par la loi El Khomri). En plus, choisir une déléguée du personnel illettrée, c'est tout bénef pour le patron car on peut lui faire ...