BLADE RUNNER (DIRECTOR'S CUT)

en VOD

Le film que vous allez voir est la version director’s cut de 1992. L’histoire, imaginée par Philip K. Dick, raconte comment, à une époque où les androïdes  - appelés réplicants - sont si perfectionnés qu’on ne peut pas les distinguer des humains, un détective spécialisé est chargé de démasquer et d’éliminer les réplicants rebelles. Pendant longtemps, l’ambiguïté a plané sur la véritable nature du détective Deckard incarné par Harisson ford : est-il un humain ou un réplicant ?

Ridley Scott a sorti une première version de son film sans réussir à totalement résoudre certains problème de continuité, ce qui l’a incité à utiliser une voix off controversée. Les années passant, et Ridley Scott voyant  se multiplier les versions non autorisées de son film, et il a décidé d’en donner sa version personnelle –appelée "director’s cut"  en 1992.

Il y a supprimé la voix off ainsi que la fin heureuse dans laquelle Harrison Ford s’enfuyait avec Sean Young vers un improbable paradis. Il y a ajouté la fameuse séquence où Deckard rêve d’une licorne, une façon de suggérer qu’il est peut-être un réplicant .

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MINORITY REPORT ou encore TERMINATOR 2 .

A sa sortie, Blade runner a été mal accueilli, notamment par les fans de Philip K. Dick, outrés de ce qu’ils prenaient pour une trahison. Les chiffres, qui n’ont rien de honteux, sont largement inférieurs à ce qu’un film de cette ambition aurait dû obtenir. Pour Ridley Scott, c’était un échec difficile à avaler. Pourtant, le fim a dès le début conquis un noyau de fanatiques, qui n’a pas arrêté de grandir. Aujourdhui, Blade runner est largement reconnu, et surtout , on mesure l’extraordinaire influence qu’il a exercé et qu’il exerce encore sur une génération entière de cinéastes de science fiction. D’un simple point de vue techique, Ridley Scott a révolutionné les effets spéciaux par son utilisation des matte paintings et des surimpressions.  

Sur la question de Deckard, Ridley Scott a définitivement levé l’ambiguité en 2000 lorsqu’il a affirmé que le détective était un réplicant. Harrsion Ford a aussitôt protesté en déclarant que lui et Scott s’étaient mis d’accord sur le fait que Deckard était bien humain.
Une anecdote intéressante a récemment été révélée par Edward James Olmos , l’interprète du flic qui assiste à une confrontation entre Deckard et par son supérieur. Olmos, qui n’avait pas de dialogue pendant la scène, a décidé de s’occuper les mains en confectionnant un origami, un pliage en papier. Il représentait une poule, signifiant le peu de considération que son personnage éprouvait pour Deckard. Ridley Scott a été surpris par cette improvisation mais a décidé de garder l’origami. Par la suite, Edward James Olmos confectionne un autre pliage, qui représente un homme. Une troisième fois, un gros plan représentant une licorne  résume l’essentiel du film.