BIENVENUE DANS LA JUNGLE

en VOD

Sur le terrain du buddy-movie, légèrement délaissé à l’époque, nous sommes en 2003, le réalisateur Peter Berg, qui ne s’était illustré jusque-là au cinéma qu’avec le très curieux Very bad things, offre un pur divertissement. En effet, nul besoin ici de creuser afin de trouver un quelconque sous-texte car il n’y en a tout simplement pas. Le but : s’amuser.      

Dans Bienvenue dans la jungle, Beck part au Brésil accomplir son dernier boulot : aller chercher Travis, le fils de son employeur. Ce dernier est parti à la recherche d’un trésor qui vaut des millions. Mais sur le route, l’improbable duo va tomber sur un chasseur de reliques peu commode : le cruel Hatcher. Ils vont également croiser le chemin de la belle Mariana qui va s’avérer être un autre obstacle à leur relation déjà chaotique.      

Film hybride s’il en est, Bienvenue dans la jungle mêle comédie et action brutale. Ainsi les scènes de bagarres succèdent-elles aux multiples punch-lines et autres sketchs à un rythme effréné. Christopher Walken semble s’éclater en malfrat un peu dingue et le tandem The Rock / Seann William Scott, proche de celui de Midnight Run, fonctionne à merveille dans cette série B outrancière et spectaculaire.    

 
Dans le même genre vous pouvez trouver A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT (Pour l'aspect aventure dans la jungle avec un duo improbable.) ou encore L'AMOUR AUX TROUSSES (Car, dans les deux cas, il s'agit d'un contexte périlleux auquel s'ajoute un triangle amoureux qui tombe mal.).

Malgré quelques ellipses dans le récit qui nous laisse un peu sur notre faim comme le fait de ne pas savoir pourquoi le père de Travis envoie quelqu’un pour le récupérer ou encore la raison de la haine des armes de Beck, Bienvenue dans la jungle est un pur divertissement dans la grande tradition du genre. C’est-à-dire un film qui ne se prend pas au sérieux. Mais sa grande force reste son casting. Au-delà de l’excellent Christopher Walken, toujours brillant là où il passe, le film de Peter Berg nous permet de faire des découvertes.     

D’une part, le réalisateur lui-même. En effet, jusqu’ici Berg avait fait montre de ses talents dans la comédie noire Very Bad Things. Déjà un film hybride particulièrement autre, qui laissait entrevoir un réalisateur complet. Ce qu’il a démontré par la suite avec la série Friday Night Lights et des films plus risqués comme Battleship. Mais il y a aussi et surtout les acteurs principaux. Seann William Scott, à l’époque du film, est ancré dans la mémoire collective comme le grossier et irrévérencieux Stifler de la saga des American Pie. Ici, il joue à peu près le même rôle, la vulgarité en moins. Mais alors que le comédien trouve ici un point culminant dans sa carrière qui ne fera que choir ensuite, il est associé à une star en devenir : Dwayne Johnson. 

L’acteur bodybuildé qui portait alors encore son nom de catcheur, The Rock, n’avait à l’époque été vu que dans des seconds rôles comme dans Le retour de la momie ou des spin-off comme Le roi scorpion. Considéré comme un acteur uniquement physique à la Vin Diesel à cause de son imposante carrure, il démontre ici qu’il a une palette de jeu bien plus développée qu’il n’y paraît. Mais surtout une capacité comique qui donne du relief à cet acteur injustement cantonné aux rôles de gros bras. A partir de Bienvenue dans la jungle, sa carrière n’a fait que se développer pour finalement devenir un acteur inévitable du cinéma d’action et de la comédie. D’ailleurs, clin d’œil au début du film, c’est Arnold Schwarzenegger, lui-même, dans un caméo, qui semble lui transmettre le flambeau. La preuve que son avenir était alors tout tracé.

Lors de mon premier visionnage de Bienvenue dans la Jungle à sa sortie, les seuls mots qui me sont venus à l’esprit une fois le film fini étaient : « Mais qu’est-ce que c’est con, c’était super fun ! ». Dix ans plus tard, nouveau visionnage et : « Mais qu’est-ce ...

Aventures rocambolesques dans la jungle brésilienne qui se contentent d'aligner un catalogue de clichés éculés et des gags pas toujours très fins. Ceci dit, le rythme trépidant, la bonne humeur des acteurs et quelques cascades décoiffantes peuvent séduire, certaines scènes ...

Welcome to the Jungle ; c'est à une époque pas si lointaine en 2003 ou ce film d'action musclé produit par Vince McMahon via la WWE Studios met en vedette la Superstar de la WWE de l'époque, The Rock, vendu sous son nom de catcheur comme son premier film, Le Roi Scorpion. Mais ...