BAD BOYS 2

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Huit ans se sont écoulés entre la sortie de Bad Boys et celle de ce deuxième volet des aventures de Mike Lowrey et Marcus Burnett, deux flics des stups, interprétés par Will Smith et Martin Lawrence. Le tandem retrouve derrière la caméra Michael Bay, qui, dans l’intervalle, avait signé Rock, Armageddon et Pearl Harbor.

Pour les comédiens comme pour le réalisateur, tourner cette suite ne se refuse pas :  Bad Boys, premier long métrage de Bay, a été un tremplin pour la carrière cinématographique des deux comédiens qui, jusque-là, s’étaient surtout illustrés à la télévision.

Cette fois les conditions de tournage sont tout autres : si pour le premier volet, faute d’un véritable scénario, l’improvisation était de mise, et si le budget limité interdisait les répétitions, l’énorme succès du film a changé la donne. Pour ce nouvel opus, répéter n’est plus un luxe et les scènes d’action vont bénéficier de moyens confortables. Mais cascades et fusillades ne résument pas Bad Boys 2. Martin Lawrence n’oublie pas de le rappeler : « l’un des atouts des deux Bad Boys c’est que le comique survient quand on ne s’y attend pas » .

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BAD BOYS (Le premier volet des aventures cinématographiques du tandem de flics formé par Mike Lowrey et Marcus Burnett.) ou encore MIAMI VICE : DEUX FLICS À MIAMI (Deux inspecteurs de police en guerre contre des trafiquants de drogue à Miami.).

Michael Bay a voulu ce Bad Boys 2 « un peu plus nerveux et plus réaliste » que le précédent. Et pour cela il a eu l’idée d’entourer Will Smith et Martin Lawrence de vrais flics. Une grande partie de la brigade des stups à l’écran est ainsi composée de membres des forces de police de Miami. William Erfurth, un ancien officier des stups, a non seulement conseillé les scénaristes pour les procédures comme pour les dialogues, mais il a aussi coordonné les emplois du temps de ses meilleurs agents pour leur permettre d’interpréter quelques-uns des collègues d’élite de Mike et Marcus.

Parmi les morceaux de bravoure de Bad Boys 2 figure sa spectaculaire course-poursuite en voitures sur l’autoroute. Pour le tournage de cette séquence, préparée durant des mois, de très nombreuses autorisations ont été nécessaires et la production a obtenu de pouvoir fermer une des voies les plus fréquentées de la mégalopole de Miami. Du coup, pendant quelques jours des milliers d’automobilistes ont été contraints de faire des détours  de plusieurs kilomètres.

Ironiquement Michael Bay fait une brève apparition en chemisette à fleurs au volant d’une modeste voiture que Marcus, alias Martin Lawrence, tente de réquisitionner. Dans la vie, le réalisateur, qui déclare que « son seul vice ce sont les bolides », a mis sa Ferrari personnelle au service de cette séquence de tous les dangers au risque de la voir quelque peu cabossée. Cela dit, avant les prises de vues, des essais avaient été organisés sur une piste d’aéroport pour déterminer jusqu’à quelles limites les Ferrari pouvaient être poussées en termes de contrôle de trajectoire.

Enfin, fidèle à sa réputation d’artificier en chef d’Hollywood, le réalisateur livre quelques explosions dont il a le secret. Avec une mention spéciale à la luxueuse maison du personnage de Tapia pulvérisée façon puzzle. Il faut dire qu’un film de Bay sans explosion c’est comme Tom sans Jerry ou Laurel sans Hardy. Ce roi de la pyrotechnie a même réussi à en placer dans un spot publicitaire pour une célèbre marque de lingerie féminine !

En 1995, une bombe arrive sur le cinéma américain. Michael Bay sort son premier film, produit par Jerry Bruckheimer, l’excellent Bad Boys, aussi drôle que vulgaire et aussi divertissant qu’ultra-violent. 7 ans plus tard, Michael Bay est devenu une star grâce ...

Des types se balancent des cercueils pleins à la tronche, on cadre deux rats en train de s'envoyer en l'air, ou les nichons bleuis d'une bimbo morte en amorce d'un Martin Lawrence sous coke. La caméra fait n'importe quoi avec une rare efficacité, la photo s'assure que chaque ...

Parlons de Michael Bay ! Ce réalisateur américain né en 1965 (oui je sais on est sur Sens Critique, pas Wikipédia) connu de tout le monde pour son amour des explosions. Mais connu ne veut pas dire aimé, en effet, c'est peut être le réalisateur le plus controversé : ...