APOLLO 11

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Neil Armstrong, Michaël Collins, Buzz Aldrin, ce sont les trois cavaliers, non pas de l’apocalypse mais de l’épopée spatiale du 20ème siècle. Ces trois-là sont allés sur la lune, en tout cas deux d’entre eux : Armstrong, un petit pas pour l’homme un grand pas pour l’humanité et Buzz Aldrin.

Apollo 11 c’est le nom de leur mission, c’est aussi le titre du film que nous allons voir, un document exceptionnel, réalisé presque cinquante ans plus tard. Le 21 juillet 1969 donc est l’aboutissement d’un pari technologique inouï lancé par le président Kennedy moins d’une dizaine d’année auparavant.

Le film raconte cette aventure, avec aux commandes Todd Douglas Miller, et en guest stars les trois astronautes, un président, des techniciens et même l’auteur de science-fiction Isaac Asimov ! Et maintenant « Watch the Sky ! »

 
Dans le même genre vous pouvez trouver FIRST MAN DE DAMIEN CHAZELLE (2018) (Un biopic sur l'incroyable destin de Neil Armstrong, le premier homme à marcher sur la lune. Comment cet homme, ingénieur et militaire participa aux premiers recrutements des futurs astronautes et finit après bien des péripéties à laisser l'empreinte d'un homme sur un autre astre.) ou encore APOLLO 13 DE RON HOWARD (1995) (La mission Apollo qui faillit se terminer en drame suite à une avarie majeure et qui se termina sans mort d'homme. Les héros sont parfois ceux qui parviennent à survivre aux échecs et qui permettent à leurs successeurs de poursuivre l'inéluctable marche vers le progrès.).

En 2019 les films d’exploration spatiale sont monnaies courantes comme si le traffic dans le système solaire était devenu routinier. On a vu « Ad astra » de James Gray qui naviguait vers Saturne, « Interstellar » de Christopher Nolan qui se baladait dans les trous noirs, « Seul sur Mars » de Ridley Scott avec un Robinson Crusoe sur la planète rouge ou encore « First man » de Damien Chazelle qui racontait l’incroyable vie de Neil Armstrong avec Ryan Gosling dans le rôle du héros. Mais « Apollo 11 » revient aux sources du mythe spatial. Et rappelle aux complotants de tous poils que ce n’était pas du cinéma.

À partir d’images inédites tournées dans un format de 65 mm et jamais exploitées auparavant, le film revient sur l’ensemble de la mission. Ces images restaurées, pour la plupart en couleurs, proviennent des multiples caméras qui couvrirent l’évènement. Une manière de revoir l’histoire via ses angles morts. Ces images de la NASA et de l’armée sont accompagnées d’une bande-son issue de 11000 heures d’enregistrements pieusement conservées. L’ensemble du matériel disponible aura nécessité pour le dérushages plusieurs équipes de techniciens et de monteurs. Evidemment le film visait le cinquantenaire de l’épopée, alors que depuis belle lurette la conquête spatiale a cessé d’être une priorité technologique et médiatique pour le gouvernement américain.

En revisitant l’évènement on vit un authentique saut temporel. On se croirait dans une technologie antique : ordinateurs, téléphones, caméras, écrans, mais le paradoxe est que seules les tenues spatiales et les fusées paraissent n’avoir changé en rien. Todd Douglas Miller, monteur de formation, en est à son second long métrage documentaire. Il avait réalisé en 2014 « Dinosaur 13 » sur la découverte du plus grand fossile de Tyranosaurus Rex. Les fusées, les fossiles, et bientôt les Aliens, peut-être ?